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Recasement des marchands ambulants, Entente Cadak Car : Khalifa Sall assène ses vérités

Le maire de Dakar se veut ferme à propos ambulants qui refusent de rejoindre les sites de recasement. Khalifa Sall a également dit le fond de sa pensée sur la gestion des ordures confiée à l’Ugc par le gouvernement. Il indique que ni les premiers ni les seconds ne l’empêcheront de travailler, rapporte Walfadjri


Rédigé par leral.net le Mercredi 11 Novembre 2015 à 09:57 | | 6 commentaire(s)|

Le maire de Dakar n’a pas mâché ses mots devant le dessaisissement de la gestion des ordures de l’Entente Cadak Car au profit de l’Ugc d’une part, et d’autre part, face au refus des marchands ambulants de rejoindre les sites qui leur sont dédiés. Khalifa Sall qui s’exprimait, hier, lors du Forum sur la démocratie et la bonne gouvernance, organisé par le mouvement citoyen "Y en a marre" et qui consiste à permettre aux administrés de poser des questions à leurs élus, affirme que cela ne les empêchera pas d’accomplir leur mission. « Personne ne nous empêchera de travailler car nous sommes là pour les populations de Dakar », a dit le maire de Dakar. Considéré par beaucoup d’observateurs comme le prochain candidat de son parti lors de la prochaine élection présidentielle, il ajoute : « Donc, on ne va pas se mettre à se plaindre ou continuer à pleurnicher ».

Et, pour ce qui concerne la gestions des ordures, il a dit avoir une solution : c’est la reprise du pavage de la ville de Dakar. « D’ici une semaine, le pavage va reprendre, toutes les modalités ont été réglées », a annoncé Khalifa Sall à un ouvrier qui a été mis au chômage depuis l’arrêt de ce programme. D’après son constat, les gens salissent moins les ruelles pavées, en plus, dit-t-il, 40% des ordures de Dakar est composé de sable. Ainsi, en pavant les ruelles de la capitale, la mairie de Dakar va lutter contre les ordures.

S’agissant du recasement des marchands ambulants, le maire de Dakar jure qu’ils rejoindront de gré ou de force les sites de recasement : « Les marchands ambulants quitteront le plateau par A ou B. Ils partiront ou on leur fera partir », martèle-t-il. « Depuis six ans, on négocie avec eux pour qu’ils rejoignent les centre construits pour le recasement. Maintenant, cela suffit. On a mis dix-neuf milliards pour les recaser. S’ils ne veulent pas du site de Felix Eboué qui a toutes les commodités, on le vendra », dit-t-il.