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Recherché en Espagne pour meurtre, viol et évasion : Comment Guillermo Fernandes Bueno est tombé à Karang


Rédigé par leral.net le Mercredi 1 Août 2018 à 07:12 | | 0 commentaire(s)|

Le ministère espagnol de l'Intérieur a tenu une conférence de presse pour féliciter les autorités sénégalaises suite à l'arrestation de Guillermo Fernandes Bueno, en exécution d'un mandat d'arrêt international pour meurtre, viol et évasion. Il a été transféré à la Division des investigations criminelle et placé sous écrou extraditionnel.
 
Mais comment ce dangereux criminel est-il tombé ? Selon les informations de Libération, Bueno a été appréhendé par le Commissariat Spécial de Karang, au moment où il s’apprêtait à franchir la frontière, en compagnie de la nommée Maria Elena Riz Sancho, né le 14 juin 1979, à bord d’un véhicule de marque Wolskwagen de couleur blanche, immatriculé 0208GPH, châssis n° 080834.
 
Arrivé sur le territoire sénégalais, par la voie terrestre, au poste frontalier de Diama, en provenance de la Mauritanie, le 28/07/2018, il s’est fait passer, en usant de faux, pour le nommé Pedro josé Hernandez Trancho, né le 23/01/1971 à Torrelavega (Cantabria), titulaire du passeport n°PAF811932 délivré le 09/11/2017, devant expirer le 09/11/2027.
 
Interpellé à Karang grâce aux informations fournies par le Bureau central national d'interpol de la Police judiciaire de Dakar émanant de son homologue de Madrid et interrogé, il a décliné sa véritable identité. Sur le passeport incriminé détenu par ses soins, il a reconnu l’avoir obtenu, sans bourse délier du véritable attributaire, son ami Trancho, qui a voulu lui rendre service, en lui permettant de se rendre en Gambie.
 
 Il a ajouté avoir quitté l’Espagne le 17 juillet 2018, en passant par le Maroc, la Mauritanie, avant d’arriver sur le sol sénégalais. Relativement à sa condamnation, il a expliqué avoir fait l’objet d’un emprisonnement de 25 ans en 2001, avant de commencer à bénéficier à partir de 2012, de permissions pour séjourner à son domicile pour une durée comprise entre 5 à 7 jours, après chaque séjour de 45 jours en prison.

Lassé par cette situation, il a décidé de s’enfuir et de se rendre en Gambie, où il comptait s’établir avec son épouse pour travailler comme entraineur sportif et dans le domaine médical, a-t-il avoué.
 
Quant à son épouse, elle fait l’objet d’une demande d’informations et n’a donc pas été gardée-à-vue. Saisi, le Procureur Général près la Cour d’Appel de Dakar, a donné son accord pour son placement sous écrou extraditionnel, qui sera effectué dès la transmission de la version française du mandat d’arrêt par le BCN Madrid, contacté à cet effet.





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