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Récit Pathétique de A.S. une commerçante dans le désarroi

Commerçante spécialisée dans l’import-export de divers produits venant de Dubaï et d’Europe, la dame A. Sarr, qui avait jusqu’au début du second semestre de l’année 2012 des activités florissantes, est actuellement dans le désarroi total. Quinquagénaire, elle a vu presque sa manne financière qu’elle chiffrait, à l’époque, à plusieurs dizaines de millions de nos francs.


Rédigé par leral.net le Mardi 22 Janvier 2013 à 16:04 | | 0 commentaire(s)|

Récit Pathétique de A.S. une commerçante dans le désarroi
« La femme d’un Général de l’Armée en service à la Présidence m’a ruinée et menace de me faire emprisonner »

A l’origine de son désarroi, sa collaboration avec son associée qui est devenue, au fil du temps, un vrai cauchemar. « Je menais tranquillement ma vie et gérais convenablement mes activités commerciales, jusqu’au jour où j’ai fait la rencontre de A. N. Mb., une dame qui, quelque temps après, est devenue une associée ». De cette association pour travailler et gagner dignement leur vie à la sueur de leur front, A.S. dit qu’elle s’en est sortie ruinée et malheureuse, à cause de son associée qui, étant l’épouse d’un Général de l’Armée nationale en service au Palais de la République, a bousillé toute sa vie.

Dans sa relation des faits, la dame, au regard vide, aux yeux bouffis par le chagrin qui, dit-elle, le « tue à petit feu », a précisé que c’est courant 2012 qu’est née une relation amicale entre elles. Elle dit avoir été entraînée, par sa nouvelle associée, dans une collaboration à coup de millions, qui lui ont valu aujourd’hui d’être traînée à la barre de l’audience correctionnelle de Dakar, où elle va comparaître une troisième fois, à la date du 19 février prochain, pour abus de confiance portant sur un montant qui dépasse légèrement les 7 millions de FCfa. Une somme qu’elle soutient cependant avoir intégralement remboursé, en plusieurs versements, aux enfants de la dame A.N. Mb. Sur ordre et pour le compte de cette dernière.

D’ailleurs, de la sommation interpellative envoyée par celle-là, il est relevé que Mme A. N. Mb, la requérante dit lui avoir « remis, pour passer une commande de marchandises, diverses sommes d’argent ». Et « qu’après une longue attente, la marchandise est arrivée à bord d’un conteneur et par la suite elle a été vendue au rabais, par A.S., la requise. Malgré plusieurs démarches amiables et médiatrices, la requise lui a partiellement remboursé sa « dette » et reste à ce jour lui devoir beaucoup de millions. D’où cette sommation faite à la commerçante, afin qu’elle confirme ou non ledit montant, histoire de préciser quand et comment elle compte la régler.

Seulement prévenue dans cette affaire, A. Sarr, dit être victime de menace de la part de son ex-associée. « Elle se targue d’être la femme d’un Général et dit qu’elle va jouer sur ses connaissances pour me faire emprisonner ».

Mme A.N. Mbodj, la plaignante : « Si c’était le cas, j’allais passer par le Cemga »

Joint par téléphone, la dame A.N. Mbodj, hausse le ton pour donner sa version et dégager en touche les propos qui lui sont prêtés. « Non pas du tout, il ne faut pas dire ça. Si c’était le cas, j’allais passer Youssou Mbodj (procureur) ou par Abdoulaye Fall (Chef d’Etat major général des armées « Cemga »). Qu’on ne me parle pas de mon mari dans cette affaire. Elle n’avait pas le droit de vendre mes marchandises, elle devait attendre que je sois de retour, j’étais en voyage. Je ne réclame que mon argent, c’est tout. Je suis comme tout autre citoyen et j’ai le droit de réclamer mon bien. Elle a abusé de ma confiance. Je jure que je ne souhaitais pas qu’on en arrive à ce stade, j’ai remué ciel et terre pour qu’on règle cette affaire à l’amiable. Mais en vain. Je n’ai aucune raison d’en vouloir à son argent. J’ai une situation et je n’envie personne, Dieu merci. J’ai à maintes reprises fait appel à des témoins pour qu’elle me dise de vive voix comment elle comptait me rembourser. J’avais emprunté 5 millions à une banque, elle l’a pris et a tout bouffé. Je comptais faire appel à l’avocat dès mon arrive. Je préfère qu’on me demande de l’argent plutôt que d’essayer de m’escroquer. J’ai remboursé à la banque, il me reste un million et quelques. Je paye l’argent que je n’ai pas utilisé. C’est cela que je n’ai pas aimé. Il n’est pas normal de léser quelqu’un et de se cacher derrières des alibis. Je suis une citoyenne, je crois à la justice de mon pays. Je suis arnaquée, abusée. Elle devait de l’argent. Mais elle n’a versé qu’une partie à mon fils soit 4 millions FCfa, et me dois à ce jour 3.558.000 FCfa, que je lui réclame. Elle était une amie qui m’aidait quand j’allais en Turquie à amener des bagages. Comme elle était trop gentille, on s’est approché. Elle vendu mes conteneurs pour payer ses dettes. J’ai tout fait avec elle », a pesté la dame.

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