Refus de mise en liberté de leur client: Les conseils de Ndongo Diaw soupçonnent la chancellerie

Ce n’est pas encore le bout du tunnel pour Ndongo Diaw. Selon L’As, hier, la chambre d’accusation qui a statué sur sa demande de mise en liberté provisoire a confirmé l’ordonnance de rejet du Doyen des juges d’instruction. Toutefois, les conseils de l’ancien directeur de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes soupçonnent une main de la chancellerie qui retient leur client en "otage". En en croire l'un d’eux, alors qu’ils étaient en pleine audience, un individu a frappé à la porte pour remettre une lettre qui émanerait de la chancellerie et que le Parquet général a lue avant de la remettre au Président. Et ce n’est pas tout. Toujours selon les conseils du prévenu, un autre appel, cette fois téléphonique, qu’ils soupçonnent provenir d’un haut responsable de la Cour d’appel, est intervenu sur le cellulaire d’un juge. Si l’on sait qu’en audience, la Cour ou le Tribunal ne répondent pas aux appels, cela est tout de même curieux.