Les nouveaux bacheliers non-orientés dans les universités publiques peuvent désormais compter sur le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes). Le secrétaire général dudit syndicat, Seydi Ababacar Ndiaye, a fait une sortie, hier, pour exprimer leur désapprobation concernant la mesure du gouvernement d’inscrire ces bacheliers dans les instituts supérieurs de formation. Le Saes a estimé que les « 5 à 7 milliards de FCfa » que le gouvernement doit donner aux promoteurs privés devait plutôt être alloués aux universités publiques, pour trouver des palliatifs à l’insertion de tous les bacheliers dans le circuit publique. Seydi Ababacar Ndiaye dit ne pas comprendre qu’une partie des bacheliers soient envoyés dans le privé, où ils n’ont « aucune garantie pour la poursuite de leurs études, mais aussi au niveau des avantages » dont l’obtention des bourses. Ce que le gouvernement n’a pas permis dans le public, c’est ce qu’elle a accepté dans le privé avec la « location des espaces de cours », a regretté le syndicaliste. Il pense que les instituts privés ne sont pas « assez outillés » pour accueillir ce beau nombre de bacheliers, car il faut s’attendre à plus de « 45.000 nouveaux bacheliers » pour l’année prochaine. Le gouvernement devrait donc « augmenter les budgets des université publiques », pour qu’elles puissent renforcer à leur tour leur capacités d’accueil au lieu d’aller de donner de l’argent à des promoteurs privés pour seulement un à deux ans, a préconisé le secrétaire général du Saes.
Refus de s’inscrire dans le privé: le Saes soutient les bacheliers non orientésRédigé par leral.net le Vendredi 29 Mars 2013 à 22:00 | | 1 commentaire(s)|
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