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Renouvellements à l’Olympique club de Ngor : Les populations somment le maire de faciliter la tenue d’une Ag

Ça ne sent pas bon dans le cadre du renouvellement des instances du Comité directeur du club olympique de Ngor. Le feu couve à cause d’une manigance de certaines personnes qui ne dit pas son nom, pour des intérêts personnels au détriment des populations locales, des propriétaires, en somme du club. Ces populations qui ne veulent pas jouer avec l’intérêt du club fanion de la commune, somment le maire de faciliter la tenue d’une assemblée générale.


Rédigé par leral.net le Samedi 25 Novembre 2017 à 17:51 | | 0 commentaire(s)|

 
 
 
 
Tout est parti du mandat du Comité directeur qui se termine ce 30 novembre 2017. Il devrait être sanctionné par une assemblée générale (AG) pour renouveler le 1/3 des 33 membres du Comité directeur (CD).

La première Ag prévue le 4 novembre 2017, coïncidant avec l’Ag de la Ligue de Dakar a été reportée. Reconvoquée pour le 12 du même mois à Ngor Diarama, elle a été annulée pour un problème de disponibilité de salle. Le 18 novembre 2017 encore, une autre réunion a été convoquée.

A cet effet, un groupe de personnes avait demandé au maire de la commune de Ngor, de se présenter pour le poste de président du Club olympique de Ngor.

Un autre groupe s’est formé avec à sa tête Adama Sow Boris: pour briguer la présidence. Un troisième groupe de personnes composé du Comité directeur et de personnes ressources de la commune a proposé Antou Samba pour la présidence.
Le président sortant, Rémi Juteau, est aussi candidat à sa succession.

Un dernier groupe, se faisant appeler "Comité d’initiatives", demandait la tenue d’une Ag avec le « remplacement de certains membres du comité directeur ». « Ce qui a été contraire aux textes », selon notre interlocuteur.
 
 
Les ambitions du maire
 
Le maire de Ngor, Amadou Guèye avait décliné la proposition des membres de son groupe. Ce qui a poussé ceux-ci à s’allier avec le groupe de Boris, qui réclamait aussi le remplacement des 33 membres du Comité directeur.

Le président sortant, Rémi Juteau, se sentant en minorité par rapport au CD, s’est allié, lui aussi, au groupe de Boris.
Ce qui est à l’origine du document sans signature balancé dans les réseaux sociaux et dont nous avons reçu copie. Ledit document n’était en réalité qu’un deal éventé et qui n’a finalement jamais eu de commanditaire. Parce qu’il stipulait un partage de postes entre le président sortant, gérant du club et la mairie. Dans le document, il est dit que le gérant ne se représenterait pas et soutiendrait le candidat de la mairie…
 
Aujourd’hui, tout le monde se rejette la responsabilité de cette convention. Car, en réalité, ces gens n’ont jamais voulu de la tenue de l’Ag. Ils sont certains qu’une Ag ne permettra pas de remplacer tous les 33 membres du CD.  Il faut noter qu’à une dizaine de jours de l’AG, malgré l’avis négatif du Cd, Rémi Juteau et son assistant, Abdou Diaw, ont produit et mis en vente des cartes de membres. Ce, pour obliger les participants à l’Ag à y accéder et à voter avec lesdites cartes. Et toutes ces cartes ont été vendues au groupe de Adama Sow Boris.
 
 
L’intervention de la gendarmerie   
 

 
Suite à cette péripétie, il y a eu beaucoup de réactions négatives de la part des populations locales, occasionnant une forte tension.  Ce qui a poussé la gendarmerie à ne pas autoriser l’assemblée générale.

Le président sortant, Rémi Juteau, sans consulter le CD, a informé par Sms de l’annulation de l’Ag. Ce qui créa un tollé au niveau du village. Suite à cela, le maire, Amadou Guèye a invité à une réunion d’information des différentes parties. Au cours de cette réunion, le maire, dans sa déclaration liminaire, a précisé qu’il ne s’agit pas de discussions autour de l'AG mais une information de différentes parties, de sa décision de mettre en place un comité ad hoc pour diriger le club pendant un certaine durée jusqu’à la mise en place d’un nouveau comité directeur.

Cette décision a été rejetée par les parties présentes, qui ont proposé au maire qu’un comité ad hoc soit mis en place pour accompagner le comité directeur actuel qui continuerait de piloter le club jusqu’à la prochaine assemblée générale. Dans sa conclusion, le maire a maintenu sa décision allant à « l’encontre » de la volonté des populations et des textes, qui stipulent bien comment le club est dirigé.
 
Toutes choses qui augurent des lendemains incertains pour le club olympique de Ngor. Car, ces pratiques risquent d’être à l’origine de troubles au niveau de la commune. Ces populations qui demandent au maire d’arrêter ses pratiques sans quoi, elles iront à un palier supérieur, pour faire respecter les intérêts du club qui ne doivent pas être mêlés à de la politique.


 
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