Selon plusieurs de ses proches, l’actuelle deuxième personnalité de l’Etat dans l’ordre protocolaire leur a confié son désir de se désengager de la gestion au quotidien de sa formation politique dont il pourrait devenir le président d’honneur. A 76 ans, Moustapha Niasse s’inscrit dans la même dynamique que son mentor en politique, le Président Léopold Sédar Senghor, qui a volontairement quitté le pouvoir à l’âge de 74 ans en 1980. « Il est décidé à franchir le pas », a confié un de ses conseillers qui explique que « la transition », à la tête du parti, pourrait prendre des mois. « La personnalité ou l’équipe qui devrait lui succéder à la tête de l’Afp va faire l’objet d’un consensus le plus large possible car il y va même de la survie de l’Afp quand on connait son charisme et son coefficient personnel auprès des militants d’abord et des Sénégalais ensuite », a-t-il ajouté.
Quid de la présidence de l’Assemblée nationale ? « Se retirer ne signifie pas toujours partir », a répondu notre source. En termes clairs, il est fort probable que ce changement à la tête de l’Afp, si le projet aboutit, ne modifiera pas les alliances au sommet, avec l’Apr du Président Sall en particulier. Il y a quelques mois, Moustapha Niasse, par deux fois Premier ministre (1983 et 2000), trois fois candidat à la présidentielle, avait annoncé qu’il ne briguerait plus la magistrature suprême, portant son choix sur le Président Macky Sall pour cette échéance. Cette décision avait provoqué une levée de boucliers au sein du parti, en particulier de son ancien numéro deux, Malick Gackou, finalement exclu, représentatif de cette importante frange jeune de l’Afp qui ne pouvait se reconnaitre dans cette option. Ils ont récemment fondé le Grand Parti.
Des députés ont inscrit à l’ordre du jour du Parlement, il y a quelques jours, d’abrogation de la loi Sada Ndiaye qui fixe à un an renouvelable le mandat du président de l’Assemblée nationale. Ils entendent le porter à 5 ans.
Quid de la présidence de l’Assemblée nationale ? « Se retirer ne signifie pas toujours partir », a répondu notre source. En termes clairs, il est fort probable que ce changement à la tête de l’Afp, si le projet aboutit, ne modifiera pas les alliances au sommet, avec l’Apr du Président Sall en particulier. Il y a quelques mois, Moustapha Niasse, par deux fois Premier ministre (1983 et 2000), trois fois candidat à la présidentielle, avait annoncé qu’il ne briguerait plus la magistrature suprême, portant son choix sur le Président Macky Sall pour cette échéance. Cette décision avait provoqué une levée de boucliers au sein du parti, en particulier de son ancien numéro deux, Malick Gackou, finalement exclu, représentatif de cette importante frange jeune de l’Afp qui ne pouvait se reconnaitre dans cette option. Ils ont récemment fondé le Grand Parti.
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