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Révélation du ministre Mbagnick Ndiaye, "Karim Wade ne reviendra au Sénégal qu'en 2019"

Selon Mbagnick Ndiaye, l'opposition doit arrêter de s'accrocher, comme il dit, à Karim Wade pour espérer contrôler l'Assemblée Nationale. Selon le ministre de la Culture, ce dernier ne rentrera pas au Sénégal avant 2019, donc, pas avant la prochaine élection présidentielle.


Rédigé par leral.net le Lundi 15 Mai 2017 à 10:32 | | 0 commentaire(s)|

Révélation du ministre Mbagnick Ndiaye, "Karim Wade ne reviendra au Sénégal qu'en 2019"
En voilà une révélation de taille qui risque de faire du bruit et de donner du grain à moudre à tous ceux qui, comme Idrissa Seck, ont toujours cru en l'existence d'un "deal international".

Le ministre de la Culture et de la Communication Mbagnick Ndiaye a révélé lors d'un meeting dans son fief de Fatick, que Karim Wade ne rentrera pas au Sénégal avant 2019, en tout cas pas avant la prochaine élection présidentielle.

"L'opposition s'accroche à Karim Wade alors que ce dernier ne rentrera au pays qu'en 2019. Et à défaut de Karim, l'opposition se rabat sur son père, notre grand-père Abdoulaye Wade", a déclaré Mbagnick Ndiaye, connu pour dire tout haut ce qui se murmure dans les coulisses.

L'on se rappelle que c'est lui qui avait déclaré que si lui et Matar Bâ sont devenus ministres de la République, ils le doivent à leur proximité avec la Première Dame. Un dérapage qui avait failli lui coûter son poste, si l'on en croit les confidences du président de la République faites ultérieurement.

En tout état de cause, ces propos confortent Idrissa Seck qui avait vu dans l'exil qatari de Karim Wade, un "deal international". Pour rappel, en juin 2016, en visite à Touba pour présenter ses condoléances, le leader du parti Rewmi, avait accusé le Président Macky Sall, Karim Wade et Abdoulaye Wade d'avoir pris part à un "deal international ignoble". Idrissa Seck avait même évoqué un main étrangère qui a participé à tracer les lignes de ce "deal".

Selon lui, le président de la République avait reçu des ordres venus de l'extérieur. "Comment explique-t-on le fait qu'il soit libéré en pleine nuit, qu'il ne soit pas passé par Touba et qu'il ait voyagé par jet privé. Un avion qui l'attendait de surcroît, à l'aéroport", soutenait-il pour conforter sa thèse.

source: wallfquotidien

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