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Revendication: Le syndicat des Inspecteurs et Contrôleurs demande une amélioration de leurs conditions de travail

Le Syndicat des Inspecteurs et Contrôleurs du Travail et de la Sécurité Sociale (SICTRASS), a tenu un point de presse ce 29 avril 2021. Les syndicalistes demandent plus de considération de la part des tutelles, à savoir le Ministre de la Fonction publique et celui en charge du Travail. Ils réitèrent leurs revendications, dont la nécessité d'améliorer les conditions de travail et de traitement des Inspecteurs et Contrôleurs du Travail et de la Sécurité Sociale.


Rédigé par leral.net le Jeudi 29 Avril 2021 à 18:41 | | 0 commentaire(s)|

Revendication: Le syndicat des Inspecteurs et Contrôleurs demande une amélioration de leurs conditions de travail
Dénonçant le manque de considération du Ministre de la Fonction publique et celui en charge du Travail, le Syndicat des Inspecteurs et Contrôleurs du Travail et de la Sécurité Sociale (SICTRASS), à travers leur secrétaire général, est encore monté au créneau pour demander aux autorités de respecter les conditions de travail des Inspecteurs et Contrôleurs du Travail et les engagements pris lors du Conseil des Ministres des 25 mai 2016 et 24 mars 2021.

"De tous les corps de cadres de notre administration publique, il n'est nulle part relevé, autant de départs que ceux notés chez nous, Inspecteurs et Contrôleurs du Travail et de la Sécurité Sociale", a déclaré Gène Gaye, secrétaire général du Syndicat des Inspecteurs et Contrôleurs du Travail et de la Sécurité Sociale (SICTRASS).

ll ajoute: "Malgré des efforts soutenus en termes de recrutement, nous ne sommes présentement que 114 en service. Déjà, au 1er mai 2016, nous étions 120, alors qu'un peu plus de dix ans auparavant, l'Etat en avait recruté 112. Au terme de la première phase du Pacte national de Stabilité sociale et d'Emergence économique (PNSSEE), il était prévu de recruter 140 nouveaux agents".

De l’avis de Gène Gaye, "de mai 2017 à nos jours, plus d'une trentaine d'entre nous, soit le ¼ de l'effectif actuel, est parti. Nous ne trouverons pas à redire s'ils étaient motivés par une promotion ou par voie de concours et accessoirement, un appel du privé. Même le personnel d'appui ne rate pas l'occasion d'aller explorer d'autres administrations plus attrayantes".

Selon lui, manifestement, même s'il est nécessaire, le recrutement massif a montré ses limites. Même si la plupart des Inspecteurs et Contrôleurs du Travail et de la Sécurité Sociale souhaiteraient faire carrière dans l'Administration du Travail, le traitement salarial qui leur est réservé est "peu incitatif pour les maintenir".

Ousmane Wade