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Robert Sagna, Président du Grpc « César Atoute Badiate ne m’a jamais dit qu’il détenait les quatre personnes disparues »

Le président du groupe de réflexion pour la paix en Casamance (Grpc) a, pour la première fois, abordé avec la presse la question des quatre exploitants forestiers, disparus dans la forêt de Boussoloum. Pour Robert Sagna, il n’y a aucun nouvel élément dans ce dossier. Et de préciser : « Cesar Atoute Badiate ne m’a jamais dit qu’il détenait ces personnes ».


Rédigé par leral.net le Mardi 18 Septembre 2018 à 12:36 | | 0 commentaire(s)|

La disparition des autres personnes dans la forêt de Bousoloum, située dans commune de Boutoupa Camaracounda, suscite encore des débats et des commentaires. « Je suis au même titre d’informations que tout le monde. Depuis le début de ce problème, il n y a pas un nouvel élément, concernant ce dossier », a indiqué Robert Sagna qui s'est prononcé pour la première fois, sur cette affaire. « Et, je ne peux pas vous dire exactement, s’il y a quelque chose comme évolution dans ce problème. J’ai juste constaté cette disparition comme tous les Sénégalais », précise-t-il.

Concernant les rumeurs de la prise d’otage par Cesar Atoute Badiate, Robert Sagna balaie d’un revers de main : « j’ai entendu que ces personnes ont été prises en otage par Cesar. Mais, je ne gère pas les rumeurs » balance-t-il. Avant de poursuivre : « le contact est permanent entre Cesar et moi. Il ne m’a jamais dit qu’il détenait ces personnes chez lui. Donc, je ne crois pas à ces rumeurs ».

L’ancien ministre d’Etat, Robert Sagna de demander à la population de laisser l’armée et la gendarmerie faire leur travail pour éclairer la lanterne des Sénégalais sur le sort de ces personnes disparues.

« Nous demandons aux gens d’arrêter les rumeurs et laisser l’armée et la gendarmerie qui sont sur le terrain, continuer leur travail d’enquête et de sécurisation, pour trouver sains et saufs ces exploitants forestiers. Et, je souhaite que les disparues rejoignent au plus vite possible leurs familles », souhaite Robert Sagna.


Les Echos