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Ronaldo, Diao Baldé, Milan, Inter, comment la Sèrie A revient au sommet


Rédigé par leral.net le Samedi 18 Août 2018 à 09:57 | | 0 commentaire(s)|

Contrairement aux dernières saisons, ce n’est ni la Premier League, ni la Liga qui furent les principaux acteurs du mercato. La vedette leur a été volée par la Serie A, grande surprise de l’été. Après avoir essuyé les descentes en Série B de la Juventus et de Naples dans les années 2000, les clubs italiens ont assaini leur situation financière notamment.

Avec l’arrivée de nouveaux investisseurs (Milan AC, Inter) et la mise en place de stratégies cohérentes (Leonardo au Milan AC et philosophie napolitaine), les clubs italiens redeviennent de sérieux prétendants, en Ligue des Champions notamment. Si la Juventus garde son statut d’épouvantail, de tête de série, le Big Four derrière elle, gagne en qualité.

Malgré le nombre important de mouvements opérés pendant le marché des transferts, les joueurs majeurs n’ont pas quitté le pays. Ce qui marque un progrès conséquent dans le « Calcio ». Leonardo Bonucci, Gonzalo Higuaín, Radja Nainggolan, Paulo Dybala, ou Milinkovi Savi sont restés en Italie. Pendant ce temps, d’autres internationaux sont venus apporter la qualité précédemment clairsemée sur les pelouses italiennes.

Cristiano Ronaldo, Keita Baldé, Steven Nzonzi, Javier Pastore contribuent tous à la montée en gamme d’un championnat un temps presque en perdition.

DES DÉCISIONS POLITIQUES DÉCISIVES POUR LA SURVIE SERIE A

À l’instauration du Fair-Play Financier (FPF) par l’UEFA, la majorité des clubs italiens étaient en souffrance.

Le Milan AC a frôlé l’éviction de compétitions européennes pendant deux ans. La faute aux situations financières à la stabilité douteuse du côté des propriétaires ou actionnaires majoritaires. Mais depuis l’arrivée d’investisseurs étrangers, la Serie A n’a plus les mêmes limites.

À l’instar de l’Espagne en 2004 et sa « Loi Beckham », le gouvernement a adopté la loi de finance 2017. Son but, dans le cadre du sport, est d’attirer des stars telles que Cristiano Ronaldo. Cette nouvelle réforme permet d’établir un plafond d’imposition, fixé à 100 000 euros, pour tout individu jouissant de revenus produits à l’étranger.

En d’autres termes, il est possible de profiter, sans limite, des revenus de sociétés installées hors des frontières italiennes sans craindre le fisc italien, contre un montant maximum de 100 000 euros versés à l’Etat. Des faits qui furent reprochés à Cristiano Ronaldo en Espagne ces dernières années.

Ces éléments donnent grand espoir de voir Luka Modric débarquer de l’autre coté des Alpes. Des tifosi passionnés, de beaux stades et cadre fiscal attrayant… Libérée de son cauchemar, cette Serie A possède toutes les armes pour sortir de l’ombre imposante de la Premier League, la Liga et autre Bundesliga.

Dans l’ombre de la Juventus, le Milan AC (Higuain, Caldara), l’Inter (Nainggolan, De Vrij, Asamoah, Vrsaljko, Keita Baldé) ou l’AS Roma (Pastore, J. Kluivert) se renforcent. Si le fossé avec le bas de tableau se creuse plus que jamais, le train des meilleurs équipes européennes semble aller plus vite que jamais. Pour le plus grand bonheur des amateurs du Calcio italien.





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