En effet, entré dans le capital de la Société africaine de raffinage en 2017, Khadim Bâ, patron du spécialiste du crédit-bail, est aujourd’hui en passe d’en prendre le contrôle si le droit de préemption détenu par Saudi Binladen est exécuté. Cette perspective ne serait pas du goût des autres actionnaires et membres du Conseil d’administration. Ces derniers seraient en train de maugréer en prenant soin de distiller quelques informations faisant croire que le jeune investisseur sénégalais ne sera pas en mesure de respecter ses engagements.
En réalité Saudi Binladen devait investir 60 millions d’euros pour la modernisation des installations de la Sar. A noter que Locafrique hériterait des droits de préemption de Saudi Binladen sur 17 % qui correspondant à la participation de l’Etat du Sénégal et qui se trouvent entre les mains de Petrosen.
Locafrique serait actuellement en train de régler ce montage financier pour ces fonds supplémentaires, afin de respecter les engagements que Saudi Binladen Group avait pris.
Une des rares sociétés sénégalaises cotées à la bourse de Londres Locafrique ne devrait pas peiner pour lever les fonds nécessaires à cette prise de contrôle majoritaire. En passe de remporter son pari après plus d’un an de suspense, l’homme d’affaires sénégalais devrait contrôler 51 % du tour de table de la Société africaine de raffinage.
Un autre champion national qui avait provoqué le feu nourri de ses détracteurs Wari. La société sénégalaise de services et de transfert d’argent par mobile qui avait repris l’opérateur de téléphonie Tigo s’était finalement résigné à assigner Millicom devant le juge.
Pour rappel, Millicom avait annulé le rachat de Tigo par Wari en début d’année 2017 évoquant un retard dans les versements de la contrepartie financière par le groupe dirigé par Kabirou Mbodjie, un jeune Sénégalais.
D’autres jeunes entrepreneurs sénégalais moins connus du grand public sont tout aussi méritants. Ils doivent être protégés contre les lobbies et puissances étrangères. Vu sous cet angle, la mission de Khadim ne sera pas de tout repos d'autant que les enjeux sont énormes. Le patron de Locafrique est il ce jeune loup aux dents longues ?
Il devra faire face aux rentiers de la Société Africaine de Rafffinage qui ont fait de l'usine de Mbao une propriété privée.
Le Sénégal doit être fier de ses champions nationaux à l'image de Kabirou Mbodjie dans le transfert d'argent, Aimé Sène dans la franchise, de Oumar Sow dans les BTP, de Khadidiatou Bâ dans les produits pétroliers ayant fait ses preuves dans les pays du Golfe de Maimouna Ndour Faye ou Amy Sarr Fall dans les médias.
Sauvegardons cette jeunesse entreprenante qui est en train de montrer la voie de l’émergence, chacun dans son domaine de prédilection.
Johnson Mbengue
Citoyen sénégalais
Johnson.mbengue20@gmail.com
En réalité Saudi Binladen devait investir 60 millions d’euros pour la modernisation des installations de la Sar. A noter que Locafrique hériterait des droits de préemption de Saudi Binladen sur 17 % qui correspondant à la participation de l’Etat du Sénégal et qui se trouvent entre les mains de Petrosen.
Locafrique serait actuellement en train de régler ce montage financier pour ces fonds supplémentaires, afin de respecter les engagements que Saudi Binladen Group avait pris.
Une des rares sociétés sénégalaises cotées à la bourse de Londres Locafrique ne devrait pas peiner pour lever les fonds nécessaires à cette prise de contrôle majoritaire. En passe de remporter son pari après plus d’un an de suspense, l’homme d’affaires sénégalais devrait contrôler 51 % du tour de table de la Société africaine de raffinage.
Un autre champion national qui avait provoqué le feu nourri de ses détracteurs Wari. La société sénégalaise de services et de transfert d’argent par mobile qui avait repris l’opérateur de téléphonie Tigo s’était finalement résigné à assigner Millicom devant le juge.
Pour rappel, Millicom avait annulé le rachat de Tigo par Wari en début d’année 2017 évoquant un retard dans les versements de la contrepartie financière par le groupe dirigé par Kabirou Mbodjie, un jeune Sénégalais.
D’autres jeunes entrepreneurs sénégalais moins connus du grand public sont tout aussi méritants. Ils doivent être protégés contre les lobbies et puissances étrangères. Vu sous cet angle, la mission de Khadim ne sera pas de tout repos d'autant que les enjeux sont énormes. Le patron de Locafrique est il ce jeune loup aux dents longues ?
Il devra faire face aux rentiers de la Société Africaine de Rafffinage qui ont fait de l'usine de Mbao une propriété privée.
Le Sénégal doit être fier de ses champions nationaux à l'image de Kabirou Mbodjie dans le transfert d'argent, Aimé Sène dans la franchise, de Oumar Sow dans les BTP, de Khadidiatou Bâ dans les produits pétroliers ayant fait ses preuves dans les pays du Golfe de Maimouna Ndour Faye ou Amy Sarr Fall dans les médias.
Sauvegardons cette jeunesse entreprenante qui est en train de montrer la voie de l’émergence, chacun dans son domaine de prédilection.
Johnson Mbengue
Citoyen sénégalais
Johnson.mbengue20@gmail.com