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Saint-Louis: Près de 31 foyers de rage dénombrés dans la région

La région nord, plus précisément le village de Taba Darou Salam, une localité de la commune de Diama, à l’instar de la communauté internationale, a célébré ce mardi, la Journée mondiale de lutte contre la rage dans un contexte marqué par la pandémie à Covid-19. Dans cette région nord du pays, près de 31 foyers de rage ont été dénombrés, dont 27 de rage canine, 2 de rage asine, 1 équine et 1 caprine (DSV, 2020), a révélé Mouhamadou Moustapha Sow, président Students One Health Innovation Club de l’Ugb.


Rédigé par leral.net le Mardi 28 Septembre 2021 à 19:38 | | 0 commentaire(s)|

Le Projet de l’Usaid, intitulé « Breakthrough/Action, Faire avancer le changement social et de comportement », en étroite collaboration avec le service départemental de l’Elevage de Dagana, One Health Innovation Club de l’Ugb, ont mis à profit une séance de mobilisation sociale pour sensibiliser les populations de Taba Darou Salam et des localités environnantes, sur les conséquences désastreuses engendrées par la rage. La journée a été animée par Dr. Nicolas Diouf de l’Ugb et Dr. Makhtar Barro, responsable de l’Elevage à Dagana.

Lamine Baldé, Coordonnateur de ce projet de l’Usaid, a rappelé qu’il était absolument nécessaire d’organiser cette activité dans ce village, où le dernier foyer de cette maladie zoonotique a été enregistré dans la commune de Diama. Elle a été également une opportunité pour rencontrer le chef de village, Babana Fall, les populations et les propriétaires de chiens, afin d’échanger sur le risque sanitaire d’une zoonose comme la rage.

Selon Mouhamadou Moustapha Sow, Master II Sciences Agronomiques & Sciences de Gestion, Président Students One Health Innovation Club de l’Ugb, cette maladie est causée par la morsure d’un chien malade ou d’une égratignure, elle reste un problème mondial mais plus en vue dans les pays sous-développés, dont le niveau de revenus est assez faible.

Dans le monde, a-t-il précisé, environ 59 000 personnes décèdent chaque année, dans des conditions atroces de cette maladie, pour la plupart dans les zones rurales de l’Afrique et de l’Asie. Près de 40% des victimes ont moins de 15 ans (OMS, 2017).

Au Sénégal, a-t-il poursuivi, la rage est une maladie à déclaration obligatoire et sous surveillance. Depuis 2009, 43 cas de décès humains imputables à la maladie ont été enregistrés (MSAS, 2019). La région de Saint-Louis enregistre assez souvent des cas de rages humaines comme animales. Dans cette région Nord du pays, près de 31 foyers de rage ont été dénombrés dont 27 de rage canine, 2 de rage asine, 1 équine et 1 caprine (DSV, 2020).

D'après "Le Soleil", la rage peut être évitée en prévenant les morsures de chiens, en vaccinant les chiens et une prise en charge rapide des personnes mordues. Des vaccins efficaces et surs existent à cet effet.

Dr. Barro a fait savoir que la rage est une maladie virale qui affecte le système nerveux central des mammifères, dont l’homme. Le virus est présent notamment dans la salive et le cerveau des animaux infectés. Elle se transmet par la salive d’un animal malade, le plus souvent d’un chien, à la suite de morsures.



Ousmane Wade