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Scandale au Grand Théâtre: Les « rats » de la directrice sortante refont surface

« Le Grand Théâtre de Dakar est un éléphant en or avec des pieds d’argile ». Ces mots sortis de la bouche même de Keyssi Bousso en disent long sur l’état dans lequel se trouve ce bijou architectural. Il faut dire que l’actuel administrateur du Grand Théâtre a hérité d’une situation complexe.


Rédigé par leral.net le Jeudi 21 Février 2013 à 15:30 | | 0 commentaire(s)|

Scandale au Grand Théâtre: Les « rats » de la directrice sortante refont surface
Selon nos informations, la boite est lourdement endettée. La directrice sortante a légué à son successeur une facture d’électricité qui s’élève à cent quatorze millions (114) de nos francs. Une somme énorme. Et ce n’est pas tout. Keyssi Bousso révèle être « harcelé » tous les jours par des entreprises qui lui réclament leur argent.

Si ce majestueux édifice a pu se retrouver dans cette situation, la gestion de Youma Fall y est forcément pour quelque chose, elle qui a dirigé le Grand Théâtre durant plus d’une année. Tenez-vous bien ; pour une opération de dératisation de ce bâtiment de six étages, Mme Fall a débloqué la coquette somme de dix-huit (18) millions de francs Cfa. Une si grosse enveloppe rien que pour débarrasser le Grand Théâtre de ces rongeurs, c’est sûr que les cuillères de Awa Ndiaye vont être oubliées.

L’ancienne directrice a aussi casqué sept (7) millions pour changer les ampoules de cette bâtisse et quinze millions pour s’offrir des arbres de Noël. Pire encore, c’est au Grand Théâtre qu’on peut trouver un agent avec deux contrats. Et que dire de ces trente-cinq personnes qui ont eu le culot de scanner la signature de Awa Ndiaye, dernier ministre de la Culture du régime de l’Alternance, pour se fabriquer de faux contrats ?

Et le plus cocasse au Grand Théâtre, c’est que beaucoup de ses agents ont été recrutés le jour du 1er mars 2012, soit une semaine après le premier tour de la dernière élection présidentielle et trois semaines avant la fin du règne de Me Abdoulaye Wade. Ce qui n’est certainement pas un hasard.

Avec une telle gestion, pas étonnant que le Grand Théâtre se trouve aujourd’hui dans une situation de redressement fiscal. Pourtant les impôts sur les salaires ont été bien collectés, mais jamais reversés au fisc. Cette opération dirigée par l’administration fiscale va coûter 5,8 millions de francs Cfa à la boîte.