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Scandale sexuel à Cambérène : Un pasteur Nigérian avoue devant la barre avoir couché 30 fois avec une collégienne de 16 ans

Un pasteur Nigérian du nom de Prince Chukwama a avoué, hier, avoir entretenu des relations sexuelles à 30 reprises avec une collégienne. Selon La Tribune, ce dernier a fait cette révélation devant le tribunal des flagrants délits de Dakar où il avait été attrait pour les délits de détournement de mineure, pédophilie et viol. Sa victime supposée, N. Y. Thiam, élève en classe de 4e, traîne une grossesse de 3 mois.


Rédigé par leral.net le Mercredi 8 Juin 2016 à 10:17 | | 0 commentaire(s)|

Le pasteur incriminé a souligné, à l'audience, que la jeune fille était sa copine depuis un certain temps et lui avait fait croire qu'elle avait 22 ans. Une version balayée d'un revers de main par la collégienne. A l'en croire, le prévenu l'avait envoûté lors d'une rencontre fortuite dans une ruelle de Cambérène avant de l’entraîner dans sa chambre. Elle a cependant nié avoir subi une trentaine de fois les assauts sexuels du pasteur Chukwama. Elle soutient avoir été violée une seule fois par le mis en cause. Ce dernier lui avait ensuite intimé l'ordre de garder le silence, dira-t-elle, sinon, dans le cas contraire, elle ferait l'objet d'un kidnapping de la part des compatriotes de son bourreau.

Après cette mésaventure, rapporte toujours le journal, la jeune fille est rentrée tranquillement chez elle sans piper mot à ses parents. C'est plusieurs semaines plus tard que le pot aux roses a été découvert par la maman de la collégienne. Approché par les parents de "sa victime", le pasteur a reconnu sans ambages les faits qui lui sont reprochés. Pour étouffer l'affaire, il a proposé d’épouser la jeune fille. Les parents de celle-ci refusent tout compromis et portent plainte contre lui. C'est sur ces entrefaites qu'il a été interpellé, le 24 mai dernier, puis placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt de Rebeuss.

D'après nos confrères, la mère de la fille, qui s'est constituée partie civile, réclame 100 millions en guise de dommages et intérêts. Mais la défense qui a émis des réserves sur l'âge de la collégienne a indiqué que c'est cette dernière qui est venue se livrer sans contrainte au Nigérian. Selon toujours la défense, leur client subvenait non seulement aux besoins de sa supposée petite amie, mais également aux besoins de toute la famille. L'affaire est mise en délibéré pour le 14 juin.