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Schalke : Huntelaar explique ses échecs au Real et à Milan

Klaas-Jan Huntelaar est le fer de lance de Schalke 04, ce qu'il n'avait pas réussi à devenir au Real et au Milan. Il est revenu sur ses échecs.


Rédigé par leral.net le Mercredi 3 Octobre 2012 à 09:07 | | 0 commentaire(s)|

Schalke : Huntelaar explique ses échecs au Real et à Milan
Montpellier n’a pas eu de mal à cibler son principal danger pour ce soir. Son nom est déjà bien connu des amateurs de football : Klaas-Jan Huntelaar. L’attaquant néerlandais de 29 ans est l’arme favorite de Schalke pour venir à bout de ses adversaires. Meilleur buteur de la dernière Bundesliga, il en est à 3 buts à 6 journées et a déjà trouvé l’ouverture lors du premier match des Ligue des Champions. Parfaitement à l’aise à Gelsenkirchen, Huntelaar a pourtant traversé deux années difficiles entre 2009 et 2010, au moment où il a voulu donner une autre dimension à sa carrière.

Recruté par le Real Madrid en janvier 2009, il n’a pas réussi à s’imposer au sein de la Casa Blanca. « Je me suis posé trop de questions. J’ai toujours besoin de sentir la confiance de l’entraîneur. Au Real (dirigé à l’époque par Juande Ramos) et au Milan, elle me manquait », a-t-il expliqué. « Au Real, tout a commencé sur un énorme malentendu. Les Madrilènes venaient de m’enrôler avec Lassana Diarra et ils étaient convaincus que nous pouvions disputer tous les deux la C 1, alors que nous avions joué la Coupe de l’UEFA en première partie de saison. Or, il n’y en a qu’un qui pouvait être inscrit sur les listes de l’UEFA. Ce fut Diarra. Je n’ai vraiment pas eu de chance ! »

Du coup, il n’a pas hésité à rallier l’AC Milan, toujours prompt à relancer des joueurs en perte de vitesse. Mais là-bas non plus, cela n’a pas fonctionné, Huntelaar ne se sentant pas prêt à affronter une nouvelle fois la rude concurrence qui l’attendait à l’aube de la saison 2010-2011. « Je pensais rester car le nouveau coach (Massimo Allegri) m’avait fait savoir qu’il comptait sur moi (à la fin de la saison 2010). Puis Ibrahimovic est arrivé (en août) et il y a eu quatre attaquants pour une seule place. J’en ai tiré les conséquences... » En signant à Schake 04, il a accepté de reculer d’un pas pour retrouver une confiance au plus haut et redevenir ce terrible chasseur de but qu’il était à l’Ajax Amsterdam. « Celui qui s’impose à Schalke 04 peut s’imposer n’importe où. Aujourd’hui, je n’aurais plus peur de la concurrence à Madrid ou au Milan. » En fin de contrat en juin prochain, il pourrait bien décider de retenter sa chance dans un club encore plus prestigieux.

Aurélien Léger-Moëc