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Schumacher «commence à reconnaître les siens » un an après son accident

Philippe Streiff, ancien pilote français devenu tétraplégique à la suite d'un très grave accident de F1, est un proche de la famille Schumacher. Il nous parle de la convalescence de son ami allemand, grièvement blessé lors d'un banal accident de ski voilà tout juste un an, et de Jules Bianchi, grièvement blessé lors du Grand Prix du Japon le 5 octobre.


Rédigé par leral.net le Dimanche 28 Décembre 2014 à 23:13 | | 1 commentaire(s)|

Schumacher «commence à reconnaître les siens » un an après son accident
Le 29 décembre 2013, le septuple champion du monde de Formule 1, Michael Schumacher, était plongé dans le coma après une violente chute à ski à Méribel, en Savoie. Aujourd'hui, les nouvelles sont toujours distillées au compte-gouttes. L'ancien pilote français Philippe Streiff, devenu tétraplégique à la suite d'un très grave accident de Formule 1 en 1989, est un proche de la famille Schumacher. A ce titre, il évoque la convalescence et le difficile combat de l'ex-pilote allemand. Il revient également sur l'état de santé de Jules Bianchi, grièvement blessé à la tête lors du Grand Prix du Japon le 5 octobre.

Plus de six mois après sa sortie du coma, comment va Michael Schumacher ?
PHILIPPE STREIFF. - Il va mieux, même si les séquelles sont très lourdes. Il a quitté l'hôpital début septembre pour retourner chez lui à son domicile de Gland en Suisse et il est conscient. Mais il n'a toujours pas retrouvé l'usage de la parole, et communique avec les yeux. Il commence tout de même à reconnaître les siens, sa femme et ses enfants, mais il a de gros problèmes de mémoire.

Dans quelles conditions parvenez-vous à obtenir des informations sur son état de santé ?
P.St. - En grande partie grâce au professeur Saillant. Il s'est occupé de moi au moment de mon accident et il est aujourd'hui mon ami. D'ailleurs en 2010, Michael Schumacher avait fondé avec lui l'Institut de cerveau et de la moelle épinière (ICM), un centre de recherche sur le site de la Pitié-Salpêtrière, avec lequel je travaille aussi. C'était presque prémonitoire. Je suis aussi en contact avec (...) Lire la suite sur LeParisien.fr

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