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Se disant chef religieux, C. Aïdara séquestre sa domestique pendant quatre jours et la viole à plusieurs reprises

Domicilié à la Sicap-Liberté 2, C. Aïdara se dit chef religieux et a même des talibés. Mais son statut ne l'a pas empêché de séquestrer pendant quatre jours sa domestique malienne, pour la violer au moins deux fois dans la journée. Une affaire qui a atterri au poste de police du commissariat de Dieuppeul.


Rédigé par leral.net le Vendredi 28 Décembre 2018 à 10:26 | | 0 commentaire(s)|

Se disant chef religieux, C. Aïdara séquestre sa domestique pendant quatre jours et la viole à plusieurs reprises
Du 1er septembre au 4 décembre, F. Dembélé a vécu l’enfer entre les mains de son employeur C. Aïdara. D’origine malienne, cette jeune fille de 18 ans a, en effet, été séquestrée et violée à plusieurs reprises par son employeur, qui l’a retenue dans sa maison contre son gré.

Et pourtant, avant cette mésaventure, elle avait eu à travailler pendant deux semaines dans le domicile de ce dernier. Mais à cause du comportement indécent de ce dernier qui voulait vaille que vaille coucher avec elle, elle avait quitté cette maison, sans crier gare.

Mais le hasard a voulu que le 1er décembre dernier, elle tomba de nouveau sur son ex employeur, qui, avec la complicité de deux talibés ; l’a introduite de force dans sa maison avant de la ligoter dans une chambre.

Ce jour-là, la jeune Malienne, restée quelque temps sans avoir un nouveau boulot, avait décidé de sortir pour chercher un travail de domestique. Elle s’est ainsi retrouvée par hasard à la Sicap-Liberté 2, où elle a eu à travailler pendant une quinzaine de jours. C’est donc en chemin qu’elle a rencontré le sieur Aïdara, qui lui a demandé ce qu’elle faisait dans les parages. C’est ainsi qu’elle lui a notifié qu’elle était à la recherche d’emploi.

Tout de suite, le sieur Aidara lui a proposé de revenir travailler pour lui. Mais face au refus de la jeune fille, ce dernier est même allé jusqu’à lui proposer un salaire de 40 000 francs Cfa. Pour autant, F. Dembélé dit avoir refusé, vu que ce dernier a voulu abuser d’elle dans le passé.

Mais c’est au moment où elle lui tournait le dos que ce dernier, raconte-t-elle devant les enquêteurs de la police de Dieupeul, a fait appel à deux de ses talibés. « Ces derniers m’ont prise par derrière, avant de m’amener dans une des chambres de la maison, malgré mes cris. Là, ils m’ont ligotée avec une corde », narre-t-elle.

Et, selon elle, c’est après cela que C. Aïdara est venu le retrouver pour la déshabiller avant d’abuser d’elle. Il en sera ainsi durant les quatre jours où elle a été séquestrée dans ce domicile. « Il me violait au moins deux fois chaque jour », a dit la jeune fille, qui n’a dû son salut qu’à l’arrivée de sa sœur et d’une connaissance pour le délivrer.

En effet, le quatrième jour, après avoir satisfait sa libido, son bourreau qui savait qu’elle avait faim, était sorti pour lui chercher de quoi manger. Mais il avait commis l’imprudence de laisser sur la table son téléphone. C’est là que la jeune fille s’est précipitée pour appeler sa sœur à la rescousse.

Finalement interpellé, le chef religieux a nié avec véhémence les faits de séquestration et de viol qui pèsent sur lui. Selon lui, tout cela est une cabale pour salir sa réputation de chef religieux. Il a également nié avoir séquestré la fille, même si cette dernière présentait des signes apparents, lorsqu’elle est arrivée à la police en compagnie de sa sœur. Ce qui a aussi été démontré par l’expertise médicale.

Pis, il a accusé sa victime de voleuse, soutenant que la première fois qu’elle a eu à travailler pour lui, elle lui avait volé 20 000 francs Cfa. Et dans le cas d’espèce, elle a encore pris à son insu les 100 000 FCfa, qui devaient servir au paiement de son loyer. Des dénégations qui ne l’ont pas empêché d’être déféré au parquet.






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