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Sedhiou- l’hôpital gangrené par une profonde crise : Travailleurs et Société Civile indignés

La situation sociale et sanitaire est toujours préoccupante à l’Etablissement Public de Santé (Eps) de niveau 1 de Sédhiou. Après le mouvement d’humeur des agents de santé, c’est au tour du Collectif Régional des Organisations de la Société Civile (Crosc) de Sédhiou d’entrer dans la danse en affichant son indignation. L'As


Rédigé par leral.net le Dimanche 22 Août 2021 à 10:27 | | 0 commentaire(s)|

Sedhiou- l’hôpital gangrené par une profonde crise : Travailleurs et Société Civile indignés
Face à la presse, ces organisations demandent à l’Etat de résoudre avec diligence les problèmes d’ordre médical et socioprofessionnel qui affectent la structure.
La situation dans laquelle se trouve l’Eps1 de Sédhiou révolte le Collectif des Organisations de la Société Civile (Crosc) de la région comprenant le Cadre de Concertation des Jeunes de Sédhiou, le Collectif Régional des Chefs d’Etablissement Scolaire, la presse locale, le Forum Civil, Amnesty International et la section locale du mouvement Y en a Marre.

Dans une déclaration commune lue devant la presse, ces organisations ont listé les manquements qui, selon elles, handicapent le fonctionnement de la structure sanitaire.

«L’établissement public de santé de niveau 1 de Sédhiou n’a pas de directeur pour administrer les crédits. Il y a une absence de subvention budgétaire, un manque d’équipements de protection qui expose le personnel de santé en cette période de pandémie à coronavirus. Le Service d’Accueil des Urgences est fermé. La prise en charge des malades est aussi extrêmement compliquée, actuellement les cas graves de covid19 sont évacués à Ziguinchor. L’hôpital n’a même pas de médecin réanimateur », fulmine Lamine Sané, porte-parole du collectif des organisations de la société civile de Sédhiou.

Selon lui, les revendications des syndicats qui avaient organisé, en début août, un sit-in avec port de brassards rouges sont légitimes. Ainsi, il invite l’Etat du Sénégal à corriger ces manquement qui, dit-il, créent de nombreux désagréments aux populations de la région.
«L’affectation d’un administrateur et d’un réanimateur et l’ouverture du service d’urgence sont une nécessité que le ministère de la Santé et de l’Action sociale doit satisfaire», a martelé Lamine Sané.

Le mercredi 4 août dernier, l’intersyndicale des travailleurs de l’hôpital de Sédhiou qui regroupe le Sutsas, le Syntras, avait organisé un point de presse pour s’offusquer des dysfonctionnements liés à l’absence du directeur de l’établissement et de nombreux autres griefs. Le personnel avait alors observé un sit-in avec des brassards rouges, puis une grève totale le lendemain.
L’As