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Séminaire de Haut Niveau sur l’architecture financière internationale - Amadou Ba à Bercy en défenseur de l’Afrique


Rédigé par leral.net le Vendredi 1 Avril 2016 à 10:22 | | 1 commentaire(s)|

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Monsieur Amadou Ba a pris part ce jeudi 31 mars 2016 à Bercy, au ministère français des Finances et des Comptes publics au Séminaire de haut niveau sur l’Architecture financière internationale. Le séminaire a rassemblé plusieurs personnalités dont la Directrice Générale du Fonds monétaire international, des ministres en charge des finances de 25 pays européens, africains, américains, et asiatiques, des Gouverneurs de Banques centrales et des Universitaires.
Après la séance plénière, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a pris part au panel sur les Filets de sécurité financière mondiale.
Dans son intervention, Monsieur Amadou Ba a souligné que les pays africains «ont besoin de pouvoir compter sur des perspectives encore plus fermes de stabilité, de liquidité et de résilience à la transmission des chocs qui frappent le système monétaire et financier international, en perspective du prochain Sommet de Hangzhou, en République populaire de Chine, placé sous le signe d’un rôle accru du G20 comme moteur d’une croissance inclusive et durable dans un monde interconnecté». C’est dire qu’«en cherchant à se hisser au statut de pays à revenus intermédiaires, chacun des pays africains s’ouvre en même temps et encore davantage à la variabilité de la conjoncture économique internationale». Notre pays a vécu cette expérience en 2009 avec un net ralentissement des affaires.
Le ministre Amadou Ba a salué les efforts que déploient depuis la crise qui a donné naissance à la Grande Récession, les institutions actives dans la régulation et la supervision du système financier international, notamment le Conseil de Stabilité financière, le Fonds monétaire international et le Groupe de Travail du G20 sur l’architecture financière internationale.
S’agissant de la question de l’internationalisation des monnaies, elle traduit d’abord du point du vue du Sénégal et de son Chef d’Etat, le Président Macky SALL, la responsabilité assumée de chacune des nations ou zones partenaires qui s’y engagent, à prendre toute la mesure de la dimension du rôle de son économie dans les échanges internationaux.
A travers l’internationalisation des monnaies comme leur prise en compte dans la détermination de la valeur du DTS, le Sénégal et les pays africains de la Zone franc CFA, voudraient également trouver dans l’équilibre des taux de change, un encouragement à plus de productivité et de qualité des produits proposés aux échanges internationaux, dira t-il dans son intervention.
La revalorisation du pouvoir d’achat et les revenus générés serviraient de ressorts aux investissements dans l’agriculture et dans les systèmes alimentaires, au profit des jeunes et des femmes des exploitations familiales africaines, c’est cette idée qui a guidé, selon le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan l’élaboration par le Sénégal du Plan Sénégal Emergent qui permettra au pays d’atteindre l’émergence en 2035.
Spécialement, le secteur privé national et étranger s’en trouve davantage incité à investir en Afrique, rendant ainsi justice aux efforts de réformes que mènent les pays pour la mise en place d’environnements des affaires porteurs.