Pas plus tard qu’avant-hier, c’est le syndicaliste et non moins président du réseau des enseignants de l’Apr qui était monté au créneau pour faire des révélations sur l’existence d’un réseau d’homosexuels à Guédiawaye. Le secrétaire général de l’Organisation des instituteurs du Sénégal (Ois), poussant le bouchon plus loin, a affirmé que ce réseau est financé par de gens tapis dans l’ombre. Dont il a préféré taire les noms.
Quarante-huit heures après, son homologue, Pape Gora Thiam conte dans les belles lignes de Walf Grand’Place comment sa femme l’a quitté pour trouver refuge dans un réseau. Cette fois-ci de prostituées.
Deux jours séparent les deux sorties de ces deux enseignants qui, certainement ne se connaissent pas. Mais partagent la même inquiétude quant à l’existence de réseaux occultes auxquels des sénégalais adhèrent pour trouver un confort matériel en échange, soit d’une partie de jambes en l’air ou que sais-je, de pratiques loin d’être orthodoxes.
Mais le plus inquiétant dans ce nouveau phénomène et qui a été relevé par nos deux enseignants, c’est la protection dont jouissent ces réseaux de la part de hautes personnalités de ce pays. Ce qui prédit à ces organisations de l’ombre de lendemains meilleurs sous nos cieux. Sous l’œil complice de nos chefs religieux qui sont prompts à crier aux scandales quand les fondateurs de leurs confréries respectives sont « égratignés » mais qui ne pipent mot quand les valeurs qui ont toujours accompagné ce cher Sénégal sont remises en question par le foisonnement de réseaux qui encouragent la débauche.
Abdou K. Cissé
Quarante-huit heures après, son homologue, Pape Gora Thiam conte dans les belles lignes de Walf Grand’Place comment sa femme l’a quitté pour trouver refuge dans un réseau. Cette fois-ci de prostituées.
Deux jours séparent les deux sorties de ces deux enseignants qui, certainement ne se connaissent pas. Mais partagent la même inquiétude quant à l’existence de réseaux occultes auxquels des sénégalais adhèrent pour trouver un confort matériel en échange, soit d’une partie de jambes en l’air ou que sais-je, de pratiques loin d’être orthodoxes.
Mais le plus inquiétant dans ce nouveau phénomène et qui a été relevé par nos deux enseignants, c’est la protection dont jouissent ces réseaux de la part de hautes personnalités de ce pays. Ce qui prédit à ces organisations de l’ombre de lendemains meilleurs sous nos cieux. Sous l’œil complice de nos chefs religieux qui sont prompts à crier aux scandales quand les fondateurs de leurs confréries respectives sont « égratignés » mais qui ne pipent mot quand les valeurs qui ont toujours accompagné ce cher Sénégal sont remises en question par le foisonnement de réseaux qui encouragent la débauche.
Abdou K. Cissé