Pas de surprise au sein de la classe politique sénégalaise. « Nous nous attendions à un tel verdict », affirme Babacar Gaye, le porte-parole du PDS, le principal parti d’opposition.
Pour la Cour de répression de l’enrichissement illicite, la libération de Karim Wade risquerait de troubler l’ordre public. Un argument jugé irrecevable par Babacar Gaye. Selon lui, l’opinion réclame la libération de l’ancien ministre. Et c’est précisément sa détention qui risque de perturber l’ordre public.
Dans les rangs de l’APR, le parti du Président Macky Sall, les avis sont partagés. Pour le député Cheikh Dionne, Karim Wade ne devrait pas rester en détention. De son côté, Seydou Guèye, le porte-parole de l’APR, réaffirme l’indépendance de la justice : « Le procès est en phase d’instruction. Si certains sont mécontents, il existe des voies de recours », avance-t-il.
« Mais où sont les preuves ? S’interroge Aboucracy Mbodji, de la Raddho, une association de défense des droits de l’homme. L’accusé est obligé d’apporter la preuve de l’origine licite de ses biens », s’indigne le secrétaire général avant d’ajouter : « Dans ce procès la présomption d’innocence se transforme en présomption de culpabilité. »
Les avocats de Karim Wade ont décidé de saisir la Cour suprême pour tenter de casser la décision de la Crei.
Par RFI
Pour la Cour de répression de l’enrichissement illicite, la libération de Karim Wade risquerait de troubler l’ordre public. Un argument jugé irrecevable par Babacar Gaye. Selon lui, l’opinion réclame la libération de l’ancien ministre. Et c’est précisément sa détention qui risque de perturber l’ordre public.
Dans les rangs de l’APR, le parti du Président Macky Sall, les avis sont partagés. Pour le député Cheikh Dionne, Karim Wade ne devrait pas rester en détention. De son côté, Seydou Guèye, le porte-parole de l’APR, réaffirme l’indépendance de la justice : « Le procès est en phase d’instruction. Si certains sont mécontents, il existe des voies de recours », avance-t-il.
« Mais où sont les preuves ? S’interroge Aboucracy Mbodji, de la Raddho, une association de défense des droits de l’homme. L’accusé est obligé d’apporter la preuve de l’origine licite de ses biens », s’indigne le secrétaire général avant d’ajouter : « Dans ce procès la présomption d’innocence se transforme en présomption de culpabilité. »
Les avocats de Karim Wade ont décidé de saisir la Cour suprême pour tenter de casser la décision de la Crei.
Par RFI