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Senelec- Mamadou Lamine Diallo fait la radioscopie et décèle ses trois pathologies

La complainte de la population augmente de jour en jour sans que personne comprenne ce qui arrive à la Sénélec , malgré, dit-on, des milliards investis depuis 2000. L’ingénieur polytechnicien, et par ailleurs, président du Mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo a procédé à une radioscopie de la société de distribution de l’énergie au Sénégal. Ses résultats révèlent qu’elle (la Senelec) souffre de trois pathologies que sont le déficit de puissance, le problème de trésorerie et le problème de management.


Rédigé par leral.net le Vendredi 24 Décembre 2010 à 01:55 | | 0 commentaire(s)|

Senelec- Mamadou Lamine Diallo fait la radioscopie et décèle ses trois pathologies
Le président du Mouvement citoyen Tekki, Mamadou Lamine Diallo, semble convaincu sur les ondes de Sud Fm, que « l’électricité n’est pas une priorité pour le gouvernement de Wade, puisqu’il ne comprend même pas que le développement est lié à l’énergie ». Il fait ainsi allusion à l’organisation du Festival mondial des Arts nègres (Fesman), au moment où tous les secteurs d’activités du pays sont bloqués faute d’une fourniture correcte d’électricité.

Mamadou Lamine Diallo, après son diagnostic sur la situation de la Senelec, révèle qu’elle souffre d’abord d’un déficit de puissance, car la Senelec n’a pas suffisamment de machines. Il a ensuite affirmé qu’elle a une difficulté de trésorerie du fait que « le gouvernement est entré dans le business du combustible alors que ce n’est pas son métier ». Enfin, il a déclaré qu’il y a un problème de management dans la société d’électricité, à cause de sa forte politisation au niveau de la direction.

C’est ainsi qu’il exige la dépolitisation du secteur de l’énergie, si l’on veut avoir de l’électricité en quantité et en qualité au Sénégal. Mais il demande aussi que soient placés à la direction de la Senelec des professionnels. « Et cela ne peut pas se réaliser tant que Me Wade est au pouvoir », prédit-t-il. C’est pourquoi, il demande à la population de la banlieue, surtout, de se mobiliser pour le faire quitter, démocratiquement, du pouvoir.

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