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Série d’arrestations dans le dossier des lotissements irréguliers jouxtant l’aéroport : Le chef de département de Génie civil de l’Ads acheté avec 23 parcelles

Du nouveau dans l’affaire de démolition des maisons jouxtant l’aéroport de Dakar. Plusieurs personnes ont été arrêtées par la Section de recherches. Parmi eux, le chef de département Génie civil de l’Agence des aéroports du Sénégal (Ads) qui a été acheté avec 23 parcelles. La somme de 30 millions de nos francs a été utilisée pour financer l’opération.


Rédigé par leral.net le Vendredi 26 Juin 2015 à 08:58 | | 0 commentaire(s)|

Série d’arrestations dans le dossier des lotissements irréguliers jouxtant l’aéroport : Le chef de département de Génie civil de l’Ads acheté avec 23 parcelles
L’implication de la Dic dans le dossier des lotissements irréguliers, situés près du mur de l’aéroport, n’a pas tardé à apporter des fruits. Selon le journal Libération, au moins 11 personnes ont été arrêtées par la Section de recherches (Sr) de Dakar. Cité comme étant au cœur de cette mafia, le nommé Youssoufa Ndiaye est le premier à tomber, emportant avec lui le chef du département Génie civil des Aéroports du Sénégal (Ads) et trois autres employés de ladite structure. Parmi eux, le technicien Saliou Kébé. Devant les enquêteurs, il a déclaré n’avoir joué que le rôle d’intermédiaire. Il a ainsi avoué avoir remis à Alioune Badara Seck la somme de 30 millions de francs Cfa pour financer l’opération. C’est Youssoufa Ndiaye, bénéficiaire de plusieurs lotissements irréguliers dans le site, qui a mis la main à la poche, à travers un intermédiaire, Fatou Diouf Seck, très connue dans le milieu du foncier. Cette dernière a été arrêtée par les gendarmes tout comme deux autres « tampons », Mbor Thioune et un certain Alain, très lié à une autorité administrative. Au-delà du financement de l’opération, il fallait acheter Alioune Badara Seck ; c’est ainsi que Youssoufa Ndiaye lui a proposé 23 parcelles dont 10 déjà remises. D’ailleurs, le Directeur général de l’Anacim ainsi que le Secrétaire général de la Haute autorité ont été interrogés par les enquêteurs dans le cadre de la procédure. Les gendarmes voulaient comprendre comment le mur a été déplacé sans que personne ne soit au courant. Mais l’explication du Secrétaire général de l’Anacim tient la route puisqu’il soutient que les personnes incriminées disposaient de badges de l’Ads.