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Serigne Fallou Dieng: "Le PSE doit être pris comme un plan de salut qui va porter le Sénégal vers une perspective chatoyante"

Le président du cercle des intellectuels soufis Serigne Fallou Dieng fonde beaucoup d’espoir sur le «Plan Sénégal émergent » (Pse) . Après avoir félicité le Président Macky Sall des résultats issus du groupe consultatif, il a déclaré que le plan est une vision économique en relief qui transcende les querelles de chapelet et de clocher.


Rédigé par leral.net le Jeudi 6 Mars 2014 à 21:37 | | 0 commentaire(s)|

Serigne Fallou Dieng: "Le PSE doit être pris comme un plan de salut qui va porter le Sénégal vers une perspective chatoyante"
Le président des intellectuels soufis pense que « le Pse doit être pris comme un plan de salut qui va porter le Sénégal vers une perspective chatoyante d’un horizon fastidieux. Il demande à l’opposition de critiquer ce plan objectivement, et qu’elle l’examine en profondeur et se l’approprie. «Qu’elle ne puisse pas voir que le plan va dérouler les fantasmes d’un personnage énigmatique». Quant au pouvoir, il déclare qu’il doit être modeste et ne pas en faire un instrument de propagande.

Toutefois, Serigne Fallou Dieng estime que pour que le Pse réussisse «il faut que tout le monde se sente concerné, et qu’il soit l’affaire de tous les Sénégalais, ce n’est pas une affaire de politique uniquement ». Il a invité Macky Sall à une vulgarisation et à une communication plus large du plan parce que les Sénégalais ne sont pas assez édifiés et imprégnés de la teneur ?

Revenant sur le rapport de la commission nationale sur la réforme des institutions (Cnri), il déclare : « J’ai approuvé le rapport, il est bon et constructif. Mais j’ai seulement une réserve concernant le plafonnement de l’âge du Président. Je pense qu’il faut le ramener à 75 ans ». Pour ceux qui critiquent le travail de Amadou Mahtar Mbow et ses camarades, Serigne Fallou Dieng déclare que «les Sénégalais doivent éviter de faire de cette réforme un sujet de crispation politique.

Si on le fait, on va rater le coche. Toute oeuvre humaine est perfectible, donc le rapport qui n’est pas définitif ne déroge pas à la règle. Les Sénégalais ont aspiré à cette réforme». Concernant ses pairs
marabouts qui se sont pris au rapport de la Cnri, il s’est voulu on ne peut plus clair : « Il faut qu’ils sachent qu’il est bon que tout citoyen retrouve dans la loi qui régit sa conduite, ce qui dans son vécu, dans son comportement est intemporel, parce que chaque société humaine fonctionne selon le cycle de son évolution propre. Je ne trouve pas de quoi avoir des sueurs froides. On est en République, il n’est pas question de la remettre en cause. Ces marabouts se trompent de combat».

Pour lui, «ils doivent façonner les consciences au lieu de forcer l’Etat à faire certaines choses. Ils feraient mieux de réprimer les malversations et les détournements des deniers de culte et au niveau des chantiers religieux. J’appelle ces marabouts à s’inspirer de l’Eglise et du cardinal Théodore Adrien Sarr qui, lorsqu’on a parlé de détournement au sein de l’Eglise, n’a protégé personne et a fait tout pour que la lumière jaillisse. C’est une bonne leçon qu’il nous a donnée».

Le Populaire