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Seydou Diouf, député, S.G du Ppc : «Réserver le poste de maire de Rufisque à l’APR, c’est mettre fin à notre compagnonnage à BBY»

Surfant sur les divers plans de l’actualité dans le pays, Seydou Diouf a sans gants, estimé que ses collègues députés dans l’affaire présumée de trafic de passeports diplomatiques devraient répondre aux enquêteurs sans même que leur immunité parlementaire ne soit levée. Pour les Locales 2022, «Me dire de réserver le poste de maire de Rufisque à l’APR, c’est mettre fin à notre compagnonnage à BBY», a-t-il martelé. Le Quotidien


Rédigé par leral.net le Dimanche 3 Octobre 2021 à 10:15 | | 0 commentaire(s)|

Seydou Diouf, député, S.G du Ppc :  «Réserver le poste de maire de Rufisque à l’APR, c’est mettre fin à notre compagnonnage à BBY»
C’est un Secrétaire général du parti pour le progrès et la citoyenneté (Ppc) très décontracté et qui se veut très clair dans ses déclarations qui a ouvert vendredi les portes de sa maison de Ndargoundaw (Rufisque nord), au journal Le Quotidien.

Les Locales se profilent à l’horizon, votre parti vous a désigné comme candidat pour la mairie Ville de Rufisque …

Mercredi dernier, le Parti pour le progrès et la citoyenneté (Ppc), à travers sa convention des femmes, a organisé un très grand rassemblement pour m’inviter à candidater à la candidature de Benno bokk yaakaar pour la Ville de Rufisque. Comme je l’ai dit au millier de personnes présentes à l’occasion, c’est une invite à laquelle j’adhère et que j’accepte en toute responsabilité et en toute humilité, pour plusieurs raisons. La première raison déterminante, c’est l’urgence de l’heure. La situation de notre ville requiert un sursaut de la part des Rufisquois.

Je suis né, ai grandi et ai fait toute mes humanités à Rufisque. Lorsque j’ai eu la possibilité de construire une maison, je ne l’ai pas fait ailleurs, je l’ai fait ici à Rufisque. Je dors dans cette ville chaque jour, je m’y réveille pour aller travailler à Dakar. Lorsque nous avons été façonnés comme je le suis par Me Mbaye Jacques Diop, dont tout le monde connaît l’attachement à Rufisque, les combats qu’il a menés pour le développement de cette ville, lorsqu’on a grandi sous la coupole de cet homme, on a forcément cette ville de Rufisque chevillée au corps.

C’est ce vécu de Rufisque, ce compagnonnage avec Me Jacques Diop qui m’ont inculqué cet amour de la ville.

D’autres candidatures au sein de BBy, notamment de l’Apr, se sont déclarées. Avez-vous des chances de passer devant eux ?

Je ne dénie à personne le droit d’être candidat à la candidature. Par contre je le dis et le répète : si les choix reposent sur des critères objectifs en termes de degré d’engagement sur le terrain politique, de loyauté dans l’engagement militant, d’ancrage territorial, de parcours et d’expérience dans Bby, je ne me fais aucun souci. Si les critères sont objectifs, le Ppc n’a aucun problème pour «compétir».

Par contre, si on veut nous dire que pour la ville de Rufisque, on réserve la place à l’Apr ; ça ne marchera pas avec nous. Les choses doivent être très claires sur ça. Ce n’est pas aujourd’hui qu’on va me dire que parce que je ne suis pas de l’Apr, je ne vais pas être le candidat de la coalition à la tête de la ville de Rufisque et qu’il faut réserver le poste à l’Apr.

Le jour où on me dira ça, ce sera la fin de mon compagnonnage avec l’Apr. Je veux que ce soit très clair. Nous n’avons jamais conditionné notre compagnonnage avec le Président Macky Sall. Nous n’avons jamais rien demandé, on ne nous a jamais mis un cadre à un poste de direction. Moi-même, malgré le parcours que j’ai, en toute modestie, on ne m’a jamais convié dans un gouvernement.

A l’Assemblée, je suis dans une posture de travail qui me contraint d’ailleurs mais que j’assume. J’ai du respect pour les membres de Bby qui sont à Rufisque, qu’il s’agisse du Pit qui regorge de cadres, de la Ld, d’Aj, de l’Arc du président Badara Mamaya Sène, etc.

Et ils veulent que nous, on accepte que le débat sur la candidature à la ville soit l’affaire entre deux membres de l’Apr intra-muros ; on ne peut pas accepter cela.

Le Quotidien