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Sheikh T Lewis: Le vrai visage du faucon émissaire de Jammeh

Rédigé par leral.net le Jeudi 6 Septembre 2012 à 20:00 | | 0 commentaire(s)|

Quand la presse sénégalaise avait fait un tir groupe sur la visite de Sheikh T Lewis, Secrétaire général de l'organisation internationale des droits de l'homme Gambienne ( ISHR), beaucoup de Gambiens de la diaspora ont retenu leur souffle.


Sheikh T Lewis: Le vrai visage du faucon émissaire de Jammeh
M. Lewis a été déplacé illico presto par le sanguinaire de Banjul pour décrisper la situation et convaincre les organisations de droits de l'homme du Sénégal à répondre à son appel et éventuellement plaider pour sa seconde chance de sursoir à son plan d'exécutions des autres condamnés et profiter de l'occasion pour proposer le dédommagement des familles de victimes.

L'organisation que préside M. Lewis n'est que fantôme bien que légalement établie et est sous le contrôle du NIA (Service secret Gambien) qui utilise son statut d'ONG pour redorer le blason des droits de l'homme de Jammeh sérieusement entaché de sang d'innocents avec plus de .deux cents cas d'exécutions secrètes et des milliers de cas de tortures .

Le président Jammeh détient un moyen de pression efficace et coercitif sur Sheikh Lewis très vulnérable à cause de son casier judiciaire très chargé : plus d'une dizaine de condamnation pour escroquerie de visas .

La routine était qu'en sa qualité de membre exécutif du comité olympique Gambien et de son statut d'exécutif des droits de l'homme toutes les invitations de groupe se faisaient vendre pour les destinations européennes, asiatiques et américaines à des prix exorbitants

Sheikh traîne des casseroles tonitruantes et ne peut par conséquent défendre dignement ses compatriotes persécutés par le sanguinaire de Banjul. Certains de ses anciens employés qui ont connu la foudre des agents secrets du NIA, détenus in -communicado sans chef d'accusation pendant plus 90 jours étaient contraints à l'exil sans avoir le privilège d'être défendu ou mis aux registres par leur propre organisation.

La vice-présidente Isatu Njie Saidy devrait avoir honte de faire une déclaration pour défendre leurs ignobles actes de violations des droits de l'homme, mais on pouvait s'y attendre si on sait que son
mari le doyen Jay Saidy se voyait même interdire d'accès à sa propre demeure conjugale par les forces de sécurité de Jammeh, Jay Saidy est un militant reconnu de la liberté de presse et de la démocratie.


MOHAMED SOULEYMANE MBOUP
SENEGAMBIAINFO
NEVADA, USA