«Nous réclamons une passerelle! Nous réclamons une passerelle! ». Ces mots sont chantés par une foule immense venue prendre part au sit-in des populations de Lampsar. D’un ton sec, ces hommes, femmes, jeunes, vieux ont battu le pavé, ce lundi 26 novembre. Pour tenir l’opinion publique à témoin des préoccupations qui leur tiennent à cœur, depuis 9 heures, ils ont pris d’assaut les chantiers en cours de l’autoroute à péage au niveau de Lampsar. A l’origine de leur colère, selon Malick Dieng, la construction d’une passerelle non prévue par l’Agence chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux (Apix) au niveau de ce quartier de la banlieue. «Nous ne sommes pas là pour faire de la violence, mais nous réclamons que l’Apix nous construction une passerelle ici. Elle est d’une importance capitale pour nos enfants, nos femmes et autres personnes de ce quartier de la banlieue dakaroise », dit M. Dieng.
A cet effet, pour manifester leur désaccord face à une telle décision, «nous nous sommes donnés rendez-vous ce matin à 9 heures pour empêcher les travailleurs en place d’exercer leur travail», a-t-il appris. Dans son discours, il promet que «les travailleurs ne vont pas poursuivre leur travail tant qu’un responsable ou une autorité ne nous signifie pas qu’une passerelle sera construite ici». «Pour aller à l’école, nos enfants sont obligés de faire un grand tour, ainsi que les femmes pour se rendre au marché. Nos malades sont difficilement évacués à l’hôpital du Camp militaire de Thiaroye ou au district sanitaire. Face à toutes ces difficultés nous jugeons la nécessité d’avoir une passerelle au niveau de Lampsar».
Ces populations interpellent les autorités à réagir pour qu’elles aient cette passerelle. «Nous ne sommes pas contre l’autoroute à péage, mais nous ne voudrons pas vivre non plus ses conséquences néfastes», a informé un vieux.
A cet effet, pour manifester leur désaccord face à une telle décision, «nous nous sommes donnés rendez-vous ce matin à 9 heures pour empêcher les travailleurs en place d’exercer leur travail», a-t-il appris. Dans son discours, il promet que «les travailleurs ne vont pas poursuivre leur travail tant qu’un responsable ou une autorité ne nous signifie pas qu’une passerelle sera construite ici». «Pour aller à l’école, nos enfants sont obligés de faire un grand tour, ainsi que les femmes pour se rendre au marché. Nos malades sont difficilement évacués à l’hôpital du Camp militaire de Thiaroye ou au district sanitaire. Face à toutes ces difficultés nous jugeons la nécessité d’avoir une passerelle au niveau de Lampsar».
Ces populations interpellent les autorités à réagir pour qu’elles aient cette passerelle. «Nous ne sommes pas contre l’autoroute à péage, mais nous ne voudrons pas vivre non plus ses conséquences néfastes», a informé un vieux.