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Situation scolaire: Tout n’est pas encore perdu

Malgré la longue grève des syndicats beaucoup d’acteur demeure encore convaincs qu’il est possible de sauver l’année scolaire. Pour l’ancien inspecteur d’académie de Kaolack si la reprise s’effectue, il est possible de réaménager le calendrier, les syndicalistes sont prêts à condition d’avoir des engagements fermes.


Rédigé par leral.net le Jeudi 19 Avril 2012 à 22:30 | | 0 commentaire(s)|

Situation scolaire: Tout n’est pas encore perdu
L’année scolaire en cours peut bien être sauvée. C’est la conviction partagée par nombre d’acteurs du secteur. Il suffit de mettre un terme aux perturbations dans l’espace scolaire et de procéder comme à l’Université à un réaménagement du calendrier scolaire. Déjà des solutions se dessinent de la part de spécialiste, l’ancien inspecteur à la retraite Maurice Ndéné Varore. Selon ce dernier, « l’année peut être sauvée », mais ajoute ce dernier, « il faut reprendre les cours dès cette semaine ». Après cela, l’inspecteur à la retraite propose un réaménagement du calendrier avec un prolongement des cours jusqu’au mois d’août enfin que les examens soient organisés au mois de septembre prochain.

Cette perspective emporte l’adhésion de certains professeurs qui estiment qu’il est même possible de travailler jusqu’en septembre pour faire les examens en octobre et reporter l’ouverture des classes exceptionnellement au mois de novembre. Mais le préalable c’est d’abord un retour à de meilleurs sentiments de la part des syndicats, en particulier le Cadre Unitaire Syndical des enseignants du Moyen Secondaire (CUSEMS), mais aussi des élèves qui de plus en plus élèvent la voix pour réclamer tout bonnement une année blanche même si leur avis ou décision ne font pas autorité.

Le CUSEMS se dit à l’écoute de l’Etat et attend beaucoup de la rencontre prévue ce mercredi 18avril entre le syndicat et le nouveau ministre qui a pris service avant-hier lundi. Les syndicalistes joints au téléphone se disent disposés à aller dans le sens de sauver l’année, mais ils tiennent à « avoir des engagements fermes sur les points essentiels de leur plateforme, notamment sur l’alignement de l’indemnité de logement des enseignants sur celle des autres agents de la Fonction publique, en tenant compte des hiérarchies ». Ils ajoutent à cela l’augmentation du salaire des vacataires qui doit, selon eux, passer de110.000 à 150.000 Fcfa, et les questions pédagogiques à régler.

Selon Abdoulaye Ndoye, ce sont là des préalables à régler et après tout peut être discuté et l’année scolaire pourra être sauvée. Mais au-delà de ces solutions ponctuelles le porte parole du syndicat, estime qu’il faut aller vers les 2èmes assises de l’éducation et de la formation.



Daouda Gueye
Source Sudonline.sn