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Son parti aphone après la mort de Bassirou Faye, Niasse a-t-il dissous l’AFP ?

Au lendemain de la mort de l’étudiant, Bassirou Faye, le 14 août dernier, une vague d’indignation s’est installée dans le pays. Les partis politiques et les organisations de la société civile ont, à l’unanimité, condamné la mort tragique de ce jeune. Mais dans le lot des indignés qui se sont exprimés via des communiqués ne figure pas l’Alliance des Forces de Progrès de Moustapha Niasse. Le leader des progressistes a-t-il dissous son parti ?


Rédigé par leral.net le Mardi 19 Août 2014 à 10:28 | | 0 commentaire(s)|

Son parti aphone après la mort de Bassirou Faye, Niasse a-t-il dissous l’AFP ?
En tout cas, l’Afp ne ratait jamais l’occasion de se prononcer sur les sujets brûlants de l’actualité surtout sur les thèmes qui touchent à l’injustice, à la violence. Les progressistes faisaient partie des premiers acteurs politiques à monter au créneau pour condamner. Les jeunes, les cadres, les femmes et le bureau politique faisaient paraître des communiqués. Mais cette fois-ci, la formation progressiste semble aphone. Contrairement à ses concurrents dans l’opposition et dans la mouvance présidentielle qui ont vivement dénoncé la mort du natif de Diourbel. Presque toutes les structures de l’Alliance Pour la République (APR) ont réagi pour dénoncer et demander à l’Etat de prendre des dispositions pour élucider les causes de l’assassinat de l’étudiant.

Le Parti Socialiste (PS) a aussi sorti un communiqué pour dire non à la violence à l’université. Tout comme la Ligue Démocratique (LD). Les forces de l’opposition ne sont pas en reste. Rewmi d’Idrissa Seck et le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) ont publié des notes d’indignation. Abdoulaye Wade et Idrissa Seck ont aussi reçu les étudiants pour exprimer leur solidarité et déplorer « l’incompétence du régime à prendre en charge les préoccupations des étudiants ».

L’Absence de l’AFP semble donner raison à ceux qui ont parié sur la mort de la formation du président de l’Assemblée nationale avec notamment la non-participation du numéro 2, Malick Gackou aux élections locales. Mais aussi à la perte de plusieurs collectivités locales principalement dans le Saloum en dépit de la victoire du camp présidentiel lors du scrutin du 29 juin dernier.

Issa Ndiaye

Pressafrik