Délogés du quartier de Yarakh pour les besoins de l'implantation du Centre national de contrôle technique, les moniteurs des auto-écoles ont trouvé refuge, renseigne Walfadjri, aux abords du stade Léopold Sédar Senghor. Mais, ils risquent à nouveau d'être déguerpis. Cette fois-ci, leur espace a été cédé par l'Etat à un promoteur immobilier qui compte y construire des bâtiments à usage d'habitation. Si la mesure se confirme, 53 parcelles seront découpées. Mais, cette décision n'est pas du tout du goût des membres de l'Amicale des moniteurs du Sénégal. Ils affirment que leur déguerpissement leur a été annoncé sans sommation. Pire, ils devront quitter les lieux sans savoir où est-ce qu'ils vont installer à nouveau leurs circuits. "En dehors de cet endroit, on n'a nulle part où aller", s'indigne le président de ladite amicale, Mansour Guèye, dans les colonnes du journal. En plus, informe-t-il, c'est l'Etat qui a fourni cet espace aux moniteurs. "Et c'est ce même Etat qui a octroyé ce terrain à ce promoteur immobilier", fait-il remarquer ajoutant : "Jusqu'à présent, rien n'est clair dans cette histoire". M. Guèye affirme que ses camarades ont contacté la Division du permis et que les autorités de cette structure lui ont promis de trouver un lieu de recasement. Mais, l'initiative n'a pas été suivie d'effets. A l'en croire, cette décision de déguerpissement va signer leur arrêt de mort car, en procédant ainsi, l'Etat met "à la rue des pères de famille qui n'ont que leur auto-école pour vivre".
Accueil
Envoyer à un ami
Partager sur facebook
