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Succession à l'Ujtl : La tête de Fatou Thiam réclamée, les pro Karim en embuscade


Rédigé par leral.net le Mardi 16 Décembre 2014 à 08:03 | | 0 commentaire(s)|

Succession à l'Ujtl : La tête de Fatou Thiam réclamée, les pro Karim en embuscade
C’est bien la guerre des tranchées qui se poursuit encore au Parti démocratique sénégalais (Pds). Malgré le semblant d’accalmie qu’on peut percevoir, lié au fait que les attaques semblent orientées contre le pouvoir, à l’interne, ça bouillonne encore. La preuve, la tête de la responsable de la Commission féminine, Fatou Thiam, députée originaire de Saint- Louis, est sur la ligne de mire du camp des proches de Karim Wade qui veulent la mettre hors circuit. Le motif avancé est qu’elle ne serait pas politiquement active pour occuper ce poste stratégique. La commission féminine ne serait pas animée, aucune activité ne pouvait lui être créditée ces derniers mois, dénonce-t-on. Le responsable de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (UJTL), Toussaint Manga, qui avait remplacé Bara Gaye, a déjà convoqué une réunion à la Permanence du PDS demain mercredi. La rencontre promet déjà d’être houleuse. Car les partisans de Fatou Thiam ne comptent pas se laisser bouffer aussi facilement. L’on nous signale, en effet, qu’ils ont fini d’affûter leurs armes, ne comprenant pas qu’on veuille la débarquer sans passer par les procédures prévues par le PDS. Il semble bien, selon la compréhension du camp de la dame, qu’on veuille l’accuser de rage pour mieux la liquider en initiant proprement une sorte de ‘"coup d’Etat’". Me Abdoulaye Wade, nous dit-on, ne serait pas mécontent de voir Fatou Thiam céder la place à plus… karimiste, Nafissatou Diallo en l’occurrence. Gorgui qui aurait marqué "vu" sur le courrier qu’on lui a envoyé juste avant son voyage, a-t-il déjà choisi. Beaucoup le pensent et estiment qu’Oumar Sarr aussi cautionne. Une tendance qui risque de se frotter à une autre du parti avec Modou Diagne Fada et son "armée" de jeunes. C’est dire que ça risque de saigner au propre comme au figuré et la bataille risque fort de déborder sur les adultes car, estime-t-on, les textes du parti ne permettent pas de défenestrer un responsable qui n’est pas atteint par la limite d’âge. Encore faudrait-il que cela soit validé par le bureau national et que le remplaçant soit choisi parmi les délégués. Une affaire à suivre de près…