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Suite à une sortie sur Djibo Leyti Kâ, la présidente des femmes de l'Urd recadre Adji Mbergane Kanouté

Rédigé par leral.net le Mercredi 22 Juin 2016 à 15:38 | | 0 commentaire(s)|

Dans cet article Mme Kanouté affuble avec véhémence, M. Djibo Kâ, SG de l’Urd, de plusieurs attributs négatifs et indicibles, pour la simple raison que la Direction Politique Exécutive (DPE) de l’Urd, après sa réunion hebdomadaire du jeudi 16 juin 2016, a rendu publique la décision spontanée de 10 partis politiques de nouer, dans un avenir très proche, une alliance autour de l’Urd dans une coalition forte, dynamique, engagée et efficiente. Djibo Kâ et Urd ne sont pas encore membres de BBY mais sont en alliance avec son Excellence M. le Président Sall et son parti l’Apr, depuis le 17 octobre 2015, par la signature d’un protocole d’accord à la présidence devant des milliers de responsables rénovateurs venus des 14 régions du Sénégal. Par conséquent, les femmes de l’Urd assistent pleinement à toutes les activités de BBY convoquées sous l’égide de la présidente de l’Apr Mme Marième Badiane, également présidente des femmes de Bby. Djibo Kâ et son parti ont donc la pleine liberté de s’allier avec qui ils veulent si tant est que cette alliance va dans le sens de renforcer la majorité présidentielle et de travailler à ‘’accélérer la cadence’’ de l’émergence de notre pays. Cela gêne visiblement et fait d’ores et déjà jaser et trembler comme une feuille morte Adji Mbergane Kanouté. De quoi a- t-elle peur au point de perdre toute sa lucidité et se mettre à aboyer comme un roquet, ce petit chien hargneux et insociable mais si inoffensif ? D’ailleurs, elle est coutumière des faits puisque reconnue pour ses jacasseries récurrentes et inutiles ; c’est pourquoi on l’assimile dans le milieu politique à une pie et à une liane qui ne peut prendre appui que sur un corps étranger solidement constitué. Ce corps est Bby qui lui sert de béquilles et de miroir dont elle use et abuse à volonté. Tel n’est pas le cas de l’Urd qui est un parti politique majeur et responsable. De 1998 date de sa création à nos jours, Djibo Ka et son parti ont marqué et marquent encore l’histoire politique du Sénégal. L’Urd est un parti d’idées et une formidable force de propositions. Tous les acteurs politiques, qu’ils soient de l’opposition ou du pouvoir souhaiteraient travailler avec ce virtuose de la politique et l’avoir comme partenaire parce qu’ils savent que Djibo Kâ est à lui tout seul un excellent gouvernement, un puissant homme d’Etat doublé d’un visionnaire pragmatique et téméraire sur le plan étatique, l’homme de la ’’realpolitik’’. Du Président Senghor au Président Macky Sall en passant par les Présidents Diouf et Wade, tous ont reconnu, salué et magnifié ses compétences et son expérience au service exclusif de son cher pays le Sénégal qu’il n’a jamais lâché ou quitté même pendant les moments de complots et de haine ourdis contre son parti et lui-même. Il a travaillé sous Senghor et Diouf parce qu’il était du Parti socialiste, non un transhumant, Wade et Sall avaient besoin de ses expériences en tant qu’un des rares hommes d’Etat à avoir géré brillamment plusieurs ministères qualifiés d’extrêmement sensibles depuis son plus jeune âge (de 23 ans à nos jours). Djibo Kâ et son parti n’ont donc pas besoin de raser les murs tout au contraire. Adji Mbergane Kanouté de Bby devrait se taire et se réjouir de la présence d’un homme à l’envergure de Djibo Kâ au sein de l’Etat. Devant une telle situation, un bon responsable politique digne de ce nom aurait cherché à rencontrer Djibo Kâ et chercher à mieux comprendre cette décision au lieu de se ruer dans les rédactions, avec des injures innommables au bout de la plume, ce qui me fait dire que vous ne méritez pas, Mme, votre titre de vice–présidente de Bby puisque bafouant les principes fondamentaux de la démocratie ; la liberté de pensée, de parole et d’action. Dommage pour celle qui se targue de vouloir "faire la politique autrement et d’incarner la nouvelle génération aux mentalités évoluées".

Dr Fatou GASSAMA,
Présidente du MNFRD par intérim
Enseignante-Chercheuse à l’UCAD.