Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural n’est pas, alors pas du tout, content de certains fournisseurs d’intrants. Et il a tenu à le faire savoir, cette semaine, lors d’une réunion du Comité national de suivi de la campagne agricole et de la campagne commerciale. En cause, les défaillances notées dans la cession des intrants, notamment des engrais. « Pour appuyer ses propos sur le retard noté dans la distribution des intrants, il fait remarquer, qu’à Nioro, dans la région de Kaolack, et à Koumpentoum et Kédougou, le moindre kilogramme d’engrais 10.20.10 ne sera pas disponible, alors que l’hivernage a fini de s’installer dans les zones précitées », note Saliou Ndiaye, Président de l’Union nationale des producteurs semenciers du Sénégal (Unpss) ayant pris part à la dite réunion, visiblement affecté par ses défaillances qui pourraient hypothéquer les récoltes de cette année. « Nous donnons un ultimatum d’une semaine aux fournisseurs défaillants pour qu’ils s’acquittent de leurs engagements contractuels, sous peine de leur retirer l’agrément », a averti le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural au cours des travaux du Comité national. Des fournisseurs loin de suivre le rythme de leurs collègues qui interviennent dans la cession des semences. « A ce niveau, on enregistre un taux qui oscille entre 90 et 95 % sur les semences arachidières, ce chiffre descend à 75% pour les autres céréales dont le mil et le maïs », renseigne le président des opérateurs semenciers.
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