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TOUCHE PAS À MON 4 AVRIL : Maître Wade, y en a marre !

Il confond parfois « Angleterre et pomme de terre », notre père ou grand père, qui a élu domicile dans les airs. Après que presque tous les symboles de l’Etat ont volé en éclat, voilà qu’Abdoulaye Wade, record du monde du « Guinness des reports », vient de franchir la ligne rouge, avec l’inauguration de son amas de ferrailles, symbole d’idolâtrie et de maçonnerie.


Rédigé par leral.net le Jeudi 19 Novembre 2009 à 03:11 | | 2 commentaire(s)|

TOUCHE PAS À MON 4 AVRIL : Maître Wade, y en a marre !
Ceux qui étaient au stade Léopold Senghor le 1er avril 2000 ne me démentiront pas. Abdoulaye Wade, fraîchement élu, s’est permis, dans ses errements, le jour de sa prestation de serment, de substituer à l’hymne national sénégalais, « l’hymne africain », qu’il a écrit de ses propres mains, dans l’espoir de ravir la vedette au défunt président poète. A l’époque, personne n’osait piper mot, de peur de s’attirer les foudres de la génération « Sopi » qui n’a pas fait long feu, et dont l’amateurisme a fini par convaincre même les plus sceptiques. En moins de dix ans d’exercice du pouvoir, le « Sopi », ce slogan qui a fait tant miroiter les Sénégalais, s’est transformé en « sapi », c'est-à-dire un « dégoût », que les citoyens ont massivement exprimé dans les urnes le 22 mars dernier, pensant avec naïveté, qu’ils seraient entendus par le principal destinataire du message. Aujourd’hui, Wade récidive encore, en essayant de forcer la main à ses compatriotes qu’il veut associer à tout prix, à l’inauguration son amas de ferrailles jonché sur l’une des collines des Mamelles, et qui a coûté au pauvre contribuable plus d’une dizaine de milliards de Francs. Au lieu de tirer les leçons du refus de ses « invités de marque » à assister à ces enfantillages, Wade fait la sourde oreille et continue d’appliquer à la lettre son manuel de politicien avec ses reports qui mériteraient de figurer dans le « Guinness des records ». A l’aide de son marteau du « Sopi », Wade s’est attaqué avec mépris, à tous les symboles de l’Etat, qu’il est en train de liquider les uns après les autres, parce qu’il en veut aux Sénégalais, semble-t-il, de l’avoir laissé moisir dans l’opposition vingt-six années durant.

A tous les jeunes au chômage et qui avaient levé la main en 2000, papi Wade, à défaut de leur trouver un gagne-pain, leur offre un superbe monument qu’ils pourront contempler, rien que pour le plaisir des yeux, à l’image de la tour Eiffel ou de la statue de la Liberté. Une œuvre d’art dont il a été le concepteur hors-pair, mais financée notre argent, sans notre consentement, sans mentionner les 30% des recettes qui iront dans les poches de sa famille à lui. Lorsqu’un Etat n’est même pas fichu d’organiser un pauvre Fesmann programmé pour juin-juillet 2006, reporté à décembre 2006, puis à juin 2007, juin 2008, décembre 2009 et encore reporté à décembre 2011… pas étonnant que l’inauguration du monument de la honte et de l’arnaque soit reportée, elle aussi. Wade, très fidèle à sa nature, n’a surpris personne avec ce report qui ne sera ni le premier, ni le dernier. Il parle toujours à l’envers. Nous aurions tant aimé, qu’il tînt parole, ne serait-ce qu’une fois pour nous convaincre de sa bonne foi, mais hélas, les propos d’Abdoulaye Wade, comme ses promesses électorales, n’engagent que ceux qui les écoutent ou y prêtent attention. Il dit le contraire de ce qu’il fait, tout en faisant le contraire de ce qu’il dit, et des fois, on a juste envie qu’il se taise.

Pour ce qui est du symbolisme que revêt la fête nationale de l’indépendance, le président de la République n’en a rien à foutre, ce n’est pas son problème. Il est en train de l’extirper de tout son contenu, comme cela a été le cas en avril 2009, où nombre de nos concitoyens ont été ahuris par l’instrumentalisation de la confrérie mouride, avec l’interprétation de « diasaaka », un texte religieux qui n’a rien à faire dans un défilé militaire. Dorénavant, il appartient aux Sénégalais de se mobiliser pour dire non à ce hold-up sur le cinquantenaire de l’accession de notre pays à la souveraineté. Y en a marre de la désacralisation de l’Etat et de ses institutions que certains confondent avec une poupée Barbie dont ils font et défont les cheveux à longueur de journée. Un boycott national du défilé du 4 avril prochain, par toutes les couches sociales, ferait réfléchir Abdoulaye Wade qui ne connaît que l’épreuve de force ou le langage du bâton. A l’opposition et à la société civile d’occuper les devants et de s’organiser pour le contraindre à renoncer au 4 avril, une date symbolique, qui n’a rien à voir avec un symbole maçonnique. Prenez de la hauteur, Président, et ne touchez pas au 4 avril, la République vous en sera reconnaissante.

Momar Mbaye

mbayemomar@yahoo.fr

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1.Posté par BILIDIO le 19/11/2009 10:09 | Alerter
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Boycottons la cérémonie du 04 avril, n'allumons pas nos télés le jour J
Wade na dém na déma déma dém

2.Posté par senegalais le 19/11/2009 12:48 | Alerter
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S'il se permet certaines choses c'est parce qu'il sait que personne n'ouvrira la bouche à commencer par ces fumiers de marabouts opportunistes.
Ce fils de pute de Wade sait qu'il lui reste quelques semaines à vivre alors il en profite pour continuer de piller notre pour ses deux batards.
NOTRE PROBLEME AU SENEGAL C'EST PAS WADE MAIS LES MARABOUTS CORROMPUS JUSQU'AUX COUILLES.

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