Eclairage public, voirie et assainissement, quand est ce que Tambacounda sortira de l’auberge?
Les années se suivent et se ressemblent pour les populations de Tambacounda. Les discours aussi se suivent et se ressemblent. Rien ne bouge ! La ville de Tambacounda ne mérite-t-elle pas une opération chirurgicale pour renvoyer aux calendes grecques ces récurrentes problématiques qui font à la limite honte ?
Nous sommes nés et avons trouvé Tambacounda dans une situation peu enviable. Nos parents ont trouvé la ville dans cette même situation, sauf que nous autres savons tripoter les claviers d’un ordinateur.
Tambacounda s’agrandit et cela va avec des besoins incompressibles. Des quartiers bien tracés, avec une voirie et un réseau d’assainissement des temps modernes. Jusqu’ici, il fait noir dans la plupart des quartiers et le peu de réseau d’électricité se présente sous une forme médiévale. Poteaux en bois par ci, câbles aériens par là bref, de quoi perturber le sommeil des populations, surtout quant le ciel ouvre ses vannes.
Jusqu’ici aussi, vous courez le risque de vous casser une jambe avec les nombreuses crevasses qui jalonnent les rues, surtout que la ville est par endroits très mal éclairée ou ne l’est point. Et cette voirie doit nécessairement être accompagnée d’un réseau d’assainissement.
Il y a de petits efforts fournis en ville, mais c’est comme un grain de sable dans le désert !
La puissance publique doit se mettre au travail ! Des milliards étaient annoncés lors du conseil des ministres décentralisé. Un programme d’urgence de développement communautaire est annoncé en grandes pompes. En attendant le chemin de fer aussi promis, il faut un plan Marshall pour la capitale régionale, les maigres ressources de la commune ne sauraient le faire, et ce sera tout à l’honneur de l’Etat central qui sait mieux que quiconque que Tambacounda est la porte d’entrée dans l’espace Cedeao.
Ousmane DIA
Gestionnaire te médiateur culturel
Artiste plasticien et enseignant d'arts-visuels à Genève
Les années se suivent et se ressemblent pour les populations de Tambacounda. Les discours aussi se suivent et se ressemblent. Rien ne bouge ! La ville de Tambacounda ne mérite-t-elle pas une opération chirurgicale pour renvoyer aux calendes grecques ces récurrentes problématiques qui font à la limite honte ?
Nous sommes nés et avons trouvé Tambacounda dans une situation peu enviable. Nos parents ont trouvé la ville dans cette même situation, sauf que nous autres savons tripoter les claviers d’un ordinateur.
Tambacounda s’agrandit et cela va avec des besoins incompressibles. Des quartiers bien tracés, avec une voirie et un réseau d’assainissement des temps modernes. Jusqu’ici, il fait noir dans la plupart des quartiers et le peu de réseau d’électricité se présente sous une forme médiévale. Poteaux en bois par ci, câbles aériens par là bref, de quoi perturber le sommeil des populations, surtout quant le ciel ouvre ses vannes.
Jusqu’ici aussi, vous courez le risque de vous casser une jambe avec les nombreuses crevasses qui jalonnent les rues, surtout que la ville est par endroits très mal éclairée ou ne l’est point. Et cette voirie doit nécessairement être accompagnée d’un réseau d’assainissement.
Il y a de petits efforts fournis en ville, mais c’est comme un grain de sable dans le désert !
La puissance publique doit se mettre au travail ! Des milliards étaient annoncés lors du conseil des ministres décentralisé. Un programme d’urgence de développement communautaire est annoncé en grandes pompes. En attendant le chemin de fer aussi promis, il faut un plan Marshall pour la capitale régionale, les maigres ressources de la commune ne sauraient le faire, et ce sera tout à l’honneur de l’Etat central qui sait mieux que quiconque que Tambacounda est la porte d’entrée dans l’espace Cedeao.
Ousmane DIA
Gestionnaire te médiateur culturel
Artiste plasticien et enseignant d'arts-visuels à Genève
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