En effet, ce samedi, encore, les habitants de Wassadou, plus d’une centaine de personnes, ont envahi une partie des 3000 hectares pour récupérer leur champ déjà emblavé par le promoteur agro-industriel Gilbert Khayat. « Nous sommes venus pour reprendre nos terres car Gilbert Khayat veut nous affamer », affirme un paysan, Abdoulaye Faye, qui accuse M. Khayat de détruire leur champ.
« Chaque campagne, je récolte 3 millions de nos francs pour vivre. Voilà M. Khayat est venu pour détruire pour son projet agro-industriel », ajoute-t-il. « Pourtant, il avait déclaré qu’il va travailler avec nous. Maintenant, tout le monde se rend à l’évidence qu’il ment. Nous n’allons pas reculer », renchérit Ibrahima Sory Sow qui est visiblement remonté contre la destruction de leur champ. « Regardez, ici, il y avait un verger, là un champ d’acajou et d’autres arbres fruitiers », montre-t-il du doigt.
Trois des manifestants sont convoqués à la Brigade de gendarmerie de Dialakoto. Mais aucun n’a déféré à cette convocation. « Personne ne déférera à cette convocation à moins qu’on nous convoque tous », déclare Ibrahima Sory Sow.
La tension reste vive dans cette localité, car la détermination des populations à récupérer une partie de ces 3000 hectares est intacte face à l’engagement ferme de M. Khayat à démarrer enfin la réalisation de son projet.
Ferloo.com
« Chaque campagne, je récolte 3 millions de nos francs pour vivre. Voilà M. Khayat est venu pour détruire pour son projet agro-industriel », ajoute-t-il. « Pourtant, il avait déclaré qu’il va travailler avec nous. Maintenant, tout le monde se rend à l’évidence qu’il ment. Nous n’allons pas reculer », renchérit Ibrahima Sory Sow qui est visiblement remonté contre la destruction de leur champ. « Regardez, ici, il y avait un verger, là un champ d’acajou et d’autres arbres fruitiers », montre-t-il du doigt.
Trois des manifestants sont convoqués à la Brigade de gendarmerie de Dialakoto. Mais aucun n’a déféré à cette convocation. « Personne ne déférera à cette convocation à moins qu’on nous convoque tous », déclare Ibrahima Sory Sow.
La tension reste vive dans cette localité, car la détermination des populations à récupérer une partie de ces 3000 hectares est intacte face à l’engagement ferme de M. Khayat à démarrer enfin la réalisation de son projet.
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