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Taux de prévalence du VIH : 0,2% pour les forces de l'ordre contre 0,7% pour la population générale


Rédigé par leral.net le Mercredi 24 Août 2016 à 13:50 | | 0 commentaire(s)|

Taux de prévalence du VIH : 0,2% pour les forces de l'ordre contre 0,7% pour la population générale
Un atelier de sensibilisation a été organisé, ce matin, à l’intention des forces de sécurité et de défense sur les stratégies du programme et la gestion des populations clés. En effet, le Dr Safiétou Thiam, secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls), est revenue sur le choix porté sur ces derniers : « Ces forces de sécurité sont les cibles du programme du fait de leur mobilité, de l’attrait de la tenue, du fait qu’ils travaillent dans des zones d’opération où ils peuvent être vulnérables et donc, beaucoup de facteurs qui font qu’elles sont favorables au VIH et au Sida », a-t-elle expliqué.
Les statistiques montent qu’au Sénégal, les forces de sécurités ne sont pas des personnes à très fort risque. « Les militaires ont la même prévalence que la population en général, 0,7%, les policiers ont une prévalence trois fois inférieure c’est-à-dire 0,2% », a –t-elle dit. Mais, à l’en croire, cela ne les empêche pas de continuer à préserver les forces de sécurité, à les protéger du VIH et des maladies sexuellement transmissible.

Mme Thiam d’indiquer, par ailleurs, que le ministère de l’Intérieur est un partenaire important du programme du Cnls pour un environnement favorable, pour la prise en charge des populations clés que sont les homosexuels, les consommateurs de drogues et les prostituer : « Nous avons une législation qui réprime certains comportements, et donc, nous devons travailler en bonne intelligence avec les forces de police qui doivent nous faciliter notre travail en rendant l’environnement favorable à la prise en charge de ces populations vulnérables ».

Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique s’est réjoui du faible taux de prévalence du VIH chez les hommes de tenue. Et cela est dû, selon lui, au fait qu’il Il y a eu beaucoup d’activités de sensibilisation à l’intention des forces de sécurité qui sont des personnes mobiles sur le territoire national et dans les pays en situation de guerre et de conflit. « C’est l’une des explications au faible taux de prévalence (0,2%) par rapport au taux national (0,7%) », a-t-il dit avant d’ajouter : « Nous allons poursuivre nos efforts en rapport avec le Cnls. Ce qui va contribuer à sensibiliser sur les programmes stratégiques également la prise en charge des personnels ».

Mariama Kobar Saleh