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Thème du ziar général des Niassènes à Dakar: La réponse à ibn Mayaba

Rédigé par leral.net le Mardi 3 Mars 2015 à 20:35 | | 0 commentaire(s)|

Thème du ziar général des Niassènes à Dakar: La réponse à ibn Mayaba
Le terrorisme sévit aujourd’hui à travers le monde. En aurait-il été ainsi si le message d’avertissement lancé par Mame Khalifa Niasse, en 1927, sur la dangerosité d’une religion- doctrine naissante, le Wahhabisme, avait été entendu ? Ibn Mayaba, un Mauritanien de la région de Kiffa, à l’est du pays, prolongea son séjour en Arabie où il enseignait dans un coin ce qui allait devenir une doctrine de rejet de l’autre. Le musulman d’abord, le non musulman ensuite.

Assimilant le non wahhabiste à un apostasié. Licitant, ainsi, verser le sang d’autrui ou de s’attaquer à ses biens. Assimilant cela à un combat pour le martyre.

Faisant la revue du monde musulman en son temps, la Tidjanya fut désignée comme l’ennemi dangereux qui pourrait empêcher cette doctrine de prospérer.

Ainsi, dans un livre intitulé La réponse aux turpitudes de Sidi Ahmad Tidjani mon père prit sa plus belle plume pour écrire son fameux ouvrage qui fut le best seller des savants musulmans, les Tidjanes en particulier. En adoptant une stratégie construite autour d’une triptyque dont le premier point est l’édification d’une ligne de défense infranchissable avec des dispositions particulières pour la provenance du danger( terre, air, mer). Une ligne d’attaque dont la surprise était le moteur. A la fois sporadique et soudaine, tout en s’installant dans la logique d’une guerre d’usure.

Le troisième point était la construction d’une logistique permettant d’accueillir des renforts tous azimuts mais dont le combat tactique allait être fédérée par la stratégie Mame Khalifa Niassienne.

C’est ainsi que dés le premier ver il arbore la tenue de camouflage, celle du combattant. Par ceci : prise de parole par un modeste serviteur provenant de Kaolack. Mais aussitôt après, pour versifier et proférer sa première attaque, il écrivit : « Il s’agit de Mohamed (psl). » Se minimisant pour laisser le maxima mohamédien du Prophète (psl) devenir l’initiateur du combat. Il renforça par un autre ver, en disant : « Il s’agit du fils d’Abdallah tout de louanges vêtu. »

Rappelant la racine arabe du nom mohamédien. Tout en visitant la première sourate du Coran, un condensé de démarches réservées aux super inspirés, du fait de leur dimension cosmique.

Il continue de faire louange à DIEU pour lui avoir appris la clarté discursive, avec un renvoi automatique à la sourate Rahman. Et, ce, de manière exceptionnelle. A l’insu de tous les noirs et de tous les blancs. Dés son premier propos dont les armes sont des arguments-diatribes.

Ainsi, il commence par une profession de foi à partir d’un point fédérateur Sunnites-Chiites. Ces derniers étant la seconde cible du wahhabisme après la Tidjanya. Voici ce qu’il dit dans cette profession de foi : « Je commence mon combat en me prosternant devant le Prophète ( psl) Arabe, sa famille hautement perchée, aux grades immensément élevés .» Les aimer constitue la base de la foi alors que les haïr est incontestablement un apostat.

La ligne de défense que nul ne saurait franchir c’est de s’attaquer au Prophète (psl) et à sa famille tant glorifiés et immaculés par les textes coraniques.

Puis, la chevauchée commence par un ver qui dit : « Oui, je m’expose aux hostilités du combat, frappant çà et là. Et, même, partout pour la défense de Cheikhina Ahmada Atidjany. » Sachant que le Coran a consacré la sainteté des saints il dit, alors : « La sainteté de notre Cheikh Tidjane, l’Ahmédien( allusion au Prophète(psl) si elle n’est pas DIEU, alors, n’aurait pas de saint »

Ici, les robinets coraniques sont grandement ouverts pour une noyade assurée de celui qui est resté dans les méandres du gouffre, les détracteurs du Prophète( psl) de l’Islam et de sa sainte famille à laquelle appartient le fondateur de la Tidjanya.

Ce qui vient d’être dit n’est que la présentation d’une doctrine, celle de la Tidjanya. En face d’une anti doctrine, celle du terrorisme de la Wahhabya.

Lors de cette ziar générale, sous l’ombre du Manguier de l’Ecole du même nom, seront servis, outre la mangue, des fruits d’ordre spirituel.

La Salatoul Fatiha sera expliquée de manière exclusive pour que l’on sache que si le Coran est le moteur qui fait fonctionner l’Univers (du Big Bang au Big Crunch) elle est, elle-même, le Code Barre de la Fatiha, première sourate et condensé du Coran. Pour ceux qui savent lire. Et pour ceux qui ne savent pas lire mais qui savent comprendre, à la tête desquels notre Prophète (psl), le Prince des analphabètes qui savent comprendre. Et qui qualifie d’ignorants les super alphabétisés qui ne savent pas comprendre.

Rendre à la Jawharatoul Kamal, (les Joyaux de la Plénitude) ,sa pleine quintessence et le plein de ses sens, faire accéder les disciples à la dimension insensé de tout ce qui nous parait avoir un sens, vous y êtes.Les vraies choses sont cachées par une illusion sensée.

Le maître de tout cela, c’est Al Maktoum, le Caché. Car, s’il ne l’était pas il n’y aurait pas une seconde rébellion dans le Royaume des Cieux, à l’instar de la rébellion iblissienne. Laquelle devant celle évoquée, et qui est restée virtuelle, aurait, à peine, la dimension d’une miniature.

C’est cela la KATMIYA. Alors que tous les saints se précipitent et s’attardent devant la KHATMIYA. C’est-à-dire la nono dimension. Alors qu’ici la KATMIYA évoque le parfait contrôle de l’hyper macro dimension.

Pour mieux comprendre, venez nombreux répondre à l’appel Khalifa Niassienne qui transcende les couleurs et les ethnies. Comme il le dit : « ô Blancs, ô Noirs, ô Arabes, ô non Arabes, venez vers moi pour le wird et la religion ». Les jeudi 5, vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8 mars jours et nuits.

AHMED KHALIFA NIASSE