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Thierno Bocoum:« A la place d’une séparation des pouvoirs, nous avons assisté à une ingérence totale de l’Exécutif dans cette 12e Législature »


Rédigé par leral.net le Mercredi 1 Février 2017 à 11:53 | | 0 commentaire(s)|

Selon le lieutenant d’Idrissa Seck, la majorité aurait dû accepter la mise en place de commissions d’enquête parlementaires pour éclairer la lanterne des Sénégalais sur plusieurs dossiers. Elle aurait dû accepter que plusieurs personnalités étatiques soient entendues à l’Assemblée nationale sur des dossiers nébuleux.
Selon le lieutenant d’Idrissa Seck, la majorité aurait dû accepter la mise en place de commissions d’enquête parlementaires pour éclairer la lanterne des Sénégalais sur plusieurs dossiers. Elle aurait dû accepter que plusieurs personnalités étatiques soient entendues à l’Assemblée nationale sur des dossiers nébuleux.
 
Pour Thierno Bocoum, le chargé de communication du parti Rewmi, la 12e Législature, sous Moustapha Niasse, a failli sur le plan d’application effective de la théorie de séparation de pouvoirs, d’autant qu’on a plutôt assisté à une « mainmise » véritable, voire une « ingérence totale de l’Exécutif » dans le fonctionnement du Législatif.
 
« A la place d’une séparation des pouvoirs, nous avons assisté à une ingérence totale et, à la limite, une mainmise de l’Exécutif », a d’entrée critiqué Thierno Bocoum dans les colonnes du journal L’Observateur dans sa livraison du 1 février.
 
Selon le lieutenant d’Idrissa Seck, « les grandes décisions qui nécessitaient une onction de la majorité ont fait défaut à cause d’un aplatissement incompréhensible. Cette majorité aurait dû accepter la mise en place de commissions d’enquête parlementaires pour éclairer la lanterne des Sénégalais sur plusieurs dossiers. Elle aurait dû accepter que plusieurs personnalités étatiques soient entendues à l’Assemblée nationale sur des dossiers nébuleux ».
 
Par contre, selon Thierno Bocoum, on a plutôt assisté à « une volonté constante de musèlement de l’opposition, de refus, de refus d’interactions avec les lois votées sans débat et un Premier ministre, à qui, on déroule le tapis rouge pour faire ainsi de la plus haute institution, une tribune politique. Les initiatives parlementaires sont tuées dans l’œuf et les volontés de l’Exécutif passent comme lettre à la poste et le plus souvent, en procédure d’urgence".
 
En conséquence, Thierno Bocoum poursuivant sa diatribe contre cette 12e Législature estime que « le bilan est nul. Il n’y a pas de bon point pour cette Législature qui n‘est pas une référence et qui doit être vite oubliée ».
 
Massène DIOP Leral.net