« C’est un passage aux allures d’une comédie », martèle Thierno Bocoum. Selon le député de Rewmi, il s’agit d’une « propagande gouvernementale » et non d'un dialogue. « Le gouvernement qui vient dialoguer à l’Assemblée nationale est déjà rassuré. Car, il a déjà le contenu des questions qui vont lui être posées et déjà dans sa décision d’organiser les débats, la conférence des présidents a demandé à ce que les questions des députés soient posées 72 heures à 24 heures avant la tenue de la séance », déplore le porte-parole du parti d’Idrissa Seck qui dénonce, dans Grand Place, un déséquilibre en faveur du gouvernement. «Les députés qui poseront les questions n’auront pas la possibilité de revenir à la charge, même s’ils ne sont pas satisfaits des réponses du chef du gouvernement. Un deuxième tour de parole n’est pas prévu. Le gouvernement a donc la latitude de dérouler comme il l’entend, sans être contredit », se désole le parlementaire dans les colonnes du journal.
Toujours dans son argumentaire, Thierno Bocoum dénonce une violation des règles par l’instance de l’Assemblée nationale à travers la conférence des présidents. Selon M. Bocoum, cette instance de l’Assemblée nationale ne se limite pas aux dispositions de l’article 68 alinéas 4. « Cette instance de l’assemblée va au-delà de ses prérogatives et décide de violer, en limitant le nombre de questions à 14, on octroie 10 à la majorité parlementaire qui répond du président de la République, 3 questions au groupe libéral et une question aux non-inscrits », dénonce Thierno Bocoum avant de s’interroger sur l'utilité d'un dialogue qui, selon lui, a exclu l’écrasante majorité des partis de l’opposition représentés à l’Assemblée nationale. Aussi, le porte parole de Rewmi conclut-il que « ce sont des conditions de dialogue entre le gouvernement et sa propre majorité ».
Toujours dans son argumentaire, Thierno Bocoum dénonce une violation des règles par l’instance de l’Assemblée nationale à travers la conférence des présidents. Selon M. Bocoum, cette instance de l’Assemblée nationale ne se limite pas aux dispositions de l’article 68 alinéas 4. « Cette instance de l’assemblée va au-delà de ses prérogatives et décide de violer, en limitant le nombre de questions à 14, on octroie 10 à la majorité parlementaire qui répond du président de la République, 3 questions au groupe libéral et une question aux non-inscrits », dénonce Thierno Bocoum avant de s’interroger sur l'utilité d'un dialogue qui, selon lui, a exclu l’écrasante majorité des partis de l’opposition représentés à l’Assemblée nationale. Aussi, le porte parole de Rewmi conclut-il que « ce sont des conditions de dialogue entre le gouvernement et sa propre majorité ».