leral.net | S'informer en temps réel

« Thione Niang exploitait une auberge avec bar et chambres de passe sans autorisation », selon la police


Rédigé par leral.net le Lundi 3 Février 2020 à 07:48 | | 0 commentaire(s)|

Le Bureau des relations publiques (BRP) de la police nationale s’est fendue d'un communiqué pour donner sa version des faits suite à la sortie au vitriol de l’ex-proche du Président Obama, Thione Niang qui, dans une vidéo devenue viral sur les réseaux sociaux déclare être victime de harcèlements et de tentative de racket de la part des éléments du Poste de Police de Bargny.

« En effet, dans la nuit du 31 janvier au 1er février 2020, un contrôle de routine a été effectué (à « Sendou International House » ). Il s’est, alors, avéré que l’auberge ne détient aucune autorisation administrative. La seule pièce fournie par le co-gérant, lors du contrôle, est une attestation de dépôt délivrée par le Ministère du Tourisme, en date du 13 décembre 2019. Mieux, l’auberge ne dispose ni de registres, ni de fiches de Police. Ce qui constitue une violation de la loi en vigueur», détaille le BRP qui souligne que « l’audition du co-gérant a montré que l’exploitation de l’auberge a débuté, depuis un certain temps, et que des clients ont pu bénéficier des offres proposées, à savoir, les chambres de passe, les restaurants, le bar, comme en atteste les témoignages recueillis auprès de certains d’entre eux. Après constat de ces manquements, une convocation pour audition, lui a été servie, mais il n’a pas jugé utile de déférer à celle-ci ».

Selon la Police Thione Niang, «chercher à jeter la confusion dans la tête des autorités et des populations, car conscient de violer la loi 94-15 du 24 janvier 1994, relative à la police des débits de boissons, son décret d’application N° 97-338 du 1er avril 1997, ainsi que le décret N°2005-145 du 02 mai 2005, portant réglementation des établissements d’hébergements touristiques ».

Sur les menaces de mort qu’aurait proféré le jeune entrepreneur, elle indique que « l’autorité judiciaire, avisée des faits, a instruit l’ouverture d’une enquête ».