Tombon Oualy. Ce nom peut paraître ésotérique pour bon nombre de Sénégalais. Mais pour ceux qui sont passionnés d’histoire ou qui connaissent le Sénégal oriental, le nom de Tombon Oualy ne laisse pas indifférent. Par son nom de famille, il est de la lignée des Oualy, une famille qui a longtemps régné sur le Wouli et le Niani, dans la région de Tambacounda. La clameur populaire les définit comme des rois téméraires et sanguinaires, très portés sur le fétichisme. Le père de celui qui est accusé d’être l’auteur du tir fatal à l’étudiant Bassioru Faye est un gendarme à la retraite, de grade subalterne, ancien élémenet de l’escadron monté.
Mais à force d’abnégation, il a réussi à donner à sa famille composée de cinq bouts de bois de Dieu une éducation exemplaire. La cadette de la famille Oualy vient de décrocher son baccalauréat en série scientifique. C’est donc dans cet environnement studieux, impulsé par une maman travailleuse sociale et un père militaire, qu’il a grandi après sa naissance au milieu des années 1980. Le baccalauréat en poche, Tombon s’inscrit à la faculté de droit de l’université Cheikh Anta Diop où il passe deux ans avant de rejoindre la Grande muette. Deux ans plus tard, il est libéré et réussit le concours d’entrée à la gendarmerie deux ans. Mais la maréchaussée ou il reste pendant ne le tente pas beaucoup, et il rêve d’être officier de police. La chance lui sourit et il fait son entrée à l’Ecole nationale de Police.
Célibataire et issu d’une famille de cinq personnes
Pendant les derniers six mois de sa formation, il était en cantonnement à l’université Cheikh Anta Diop. Célibataire, c’est au mois d’août dernier, à la veille des affrontements entre étudiants qu’il a été affecté. De passage au campus pour faire ses adieux, il tombe sur des émeutes. Selon ses proches, il a reçu un ordre, lui et ses deux accompagnateurs, d’un certain Sow qui est leur formateur et leur supérieur à l’Ecole de Police. C’est ainsi qu’ils ont rejoint le front pour prêter main forte à leurs camarades pris en chasse par des étudiants déchaînés.
La répression policière a ainsi débouché sur le meurtre par balle réelle de l’étudiant Bassirou Faye. La famille du policier pense que leur fils est sur le point d’être sacrifié. D’après les témoignages, c’est à 23 heures avant-hier qu’il a reçu un coup de fil lui demandant de se rendre à la Dic. A bord d’un taxi, il s’y rend et se voit notifier quelques minutes plus tard son arrestation. Depuis lors, sa famille ne l’a pas vu. Le considérant comme l’agneau du sacrifice, elle entend s’attacher les services d’un avocat pour défendre ses intérêts.
Sa maman inconsolable
Des sources très proches de la famille rapportent que la famille du jeune homme ne se laissera pas faire pour autant. "Les règles de la bienséance auraient voulu que ce soient ses supérieurs hiérarchiques, la Police à laquelle il appartient, qui le défendent en premier. Mais au regard des informations livrées hier, on est tenté de penser que notre fils va être livré à la vindicte populaire. Qu’il va être le coupable idéal alors qu’il y a une multitude de questions auxquelles des réponses n’ont pas encore été apportées".
Il y a des "comment" à n’en pas finir dans cette affaire de l’étudiant Bassirou Faye. La famille va faire bloc autour de son fils et s’il le faut même, lui trouver des avocats. La maman ne veut pas parler à la presse. Elle ne peut même pas, d’autant que depuis l’annonce de la nouvelle, c’est comme si elle avait perdu un fils. Elle est dans une affliction que l’on ne peut même pas décrire", souffle cette source proche de la famille.
L'As
Mais à force d’abnégation, il a réussi à donner à sa famille composée de cinq bouts de bois de Dieu une éducation exemplaire. La cadette de la famille Oualy vient de décrocher son baccalauréat en série scientifique. C’est donc dans cet environnement studieux, impulsé par une maman travailleuse sociale et un père militaire, qu’il a grandi après sa naissance au milieu des années 1980. Le baccalauréat en poche, Tombon s’inscrit à la faculté de droit de l’université Cheikh Anta Diop où il passe deux ans avant de rejoindre la Grande muette. Deux ans plus tard, il est libéré et réussit le concours d’entrée à la gendarmerie deux ans. Mais la maréchaussée ou il reste pendant ne le tente pas beaucoup, et il rêve d’être officier de police. La chance lui sourit et il fait son entrée à l’Ecole nationale de Police.
Célibataire et issu d’une famille de cinq personnes
Pendant les derniers six mois de sa formation, il était en cantonnement à l’université Cheikh Anta Diop. Célibataire, c’est au mois d’août dernier, à la veille des affrontements entre étudiants qu’il a été affecté. De passage au campus pour faire ses adieux, il tombe sur des émeutes. Selon ses proches, il a reçu un ordre, lui et ses deux accompagnateurs, d’un certain Sow qui est leur formateur et leur supérieur à l’Ecole de Police. C’est ainsi qu’ils ont rejoint le front pour prêter main forte à leurs camarades pris en chasse par des étudiants déchaînés.
La répression policière a ainsi débouché sur le meurtre par balle réelle de l’étudiant Bassirou Faye. La famille du policier pense que leur fils est sur le point d’être sacrifié. D’après les témoignages, c’est à 23 heures avant-hier qu’il a reçu un coup de fil lui demandant de se rendre à la Dic. A bord d’un taxi, il s’y rend et se voit notifier quelques minutes plus tard son arrestation. Depuis lors, sa famille ne l’a pas vu. Le considérant comme l’agneau du sacrifice, elle entend s’attacher les services d’un avocat pour défendre ses intérêts.
Sa maman inconsolable
Des sources très proches de la famille rapportent que la famille du jeune homme ne se laissera pas faire pour autant. "Les règles de la bienséance auraient voulu que ce soient ses supérieurs hiérarchiques, la Police à laquelle il appartient, qui le défendent en premier. Mais au regard des informations livrées hier, on est tenté de penser que notre fils va être livré à la vindicte populaire. Qu’il va être le coupable idéal alors qu’il y a une multitude de questions auxquelles des réponses n’ont pas encore été apportées".
Il y a des "comment" à n’en pas finir dans cette affaire de l’étudiant Bassirou Faye. La famille va faire bloc autour de son fils et s’il le faut même, lui trouver des avocats. La maman ne veut pas parler à la presse. Elle ne peut même pas, d’autant que depuis l’annonce de la nouvelle, c’est comme si elle avait perdu un fils. Elle est dans une affliction que l’on ne peut même pas décrire", souffle cette source proche de la famille.
L'As