«L’article 51 de notre règlement intérieur dit : «aucun député ne peut être poursuivi ou arrêté», mais il ne dit pas : «ne peut être entendu». Et les députés sont prêts pour être entendus par la police», a assuré Aymérou Gningue.
Il poursuit : «Une fois que l’enquête de police est transmise au procureur et ensuite à un juge d’instruction, à ce moment, cette instruction ne peut pas se faire sans la levée de l’immunité parlementaire. Et si cette demande-là est transmise par le Garde des sceaux suite à la requête du Procureur général près de la Cour d’appel au niveau de l’Assemblée nationale, mon groupe est effectivement prêt pour lever l’immunité parlementaire de ces deux députés ».
M. Gningue souligne, toutefois, qu’on n’en est pas encore là. «On est dans la phase enquête de police. Attendons et disons-nous quelque part qu’il y a ce que l’on appelle la présomption d’innocence. Il semble que c’est un dossier qui date même de 2016. Ce n’est même pas dans la 13e législature. La police va faire ses enquêtes et le Sénégal saura ce qu’il y a de vrai dans cette affaire».
Aymérou Gningue a également fait remarquer que les députés de son groupe «ne sont pas des députés qui, une fois qu’on les convoque, vont demander d’abord la levée de leur immunité parlementaire. Les députés vont aller d’abord répondre à la police parce que, volontairement, ils vont le faire». Une pique contre Ousmane Sonko ?
Le Quotidien
Il poursuit : «Une fois que l’enquête de police est transmise au procureur et ensuite à un juge d’instruction, à ce moment, cette instruction ne peut pas se faire sans la levée de l’immunité parlementaire. Et si cette demande-là est transmise par le Garde des sceaux suite à la requête du Procureur général près de la Cour d’appel au niveau de l’Assemblée nationale, mon groupe est effectivement prêt pour lever l’immunité parlementaire de ces deux députés ».
M. Gningue souligne, toutefois, qu’on n’en est pas encore là. «On est dans la phase enquête de police. Attendons et disons-nous quelque part qu’il y a ce que l’on appelle la présomption d’innocence. Il semble que c’est un dossier qui date même de 2016. Ce n’est même pas dans la 13e législature. La police va faire ses enquêtes et le Sénégal saura ce qu’il y a de vrai dans cette affaire».
Aymérou Gningue a également fait remarquer que les députés de son groupe «ne sont pas des députés qui, une fois qu’on les convoque, vont demander d’abord la levée de leur immunité parlementaire. Les députés vont aller d’abord répondre à la police parce que, volontairement, ils vont le faire». Une pique contre Ousmane Sonko ?
Le Quotidien