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Transition démocratique : Linda Thomas Greenfield invite les dirigeants africains à respecter leurs Constitutions

La Secrétaire d’Etat adjointe aux affaires africaines, Linda Thomas Greenfield, a invité, hier, les dirigeants africains à respecter la Constitution de leur pays en évitant le forcing pour un troisième mandat. La promotion de la démocratie est une des priorités du gouvernement américain.


Rédigé par leral.net le Jeudi 2 Juillet 2015 à 09:26 | | 0 commentaire(s)|

Transition démocratique : Linda Thomas Greenfield invite les dirigeants africains à respecter leurs Constitutions
La promotion de la démocratie est une des priorités du Président Obama. La Secrétaire d’Etat adjointe aux affaires africaines, Linda Thomas Greenfield, a soutenu, hier, en visioconférence, la détermination de son gouvernement pour le respect des règles démocratiques. Car, dit-elle, cela fait partie de leurs priorités. Mais, elle se désole de la situation qui sévit dans certains pays de la sous-région comme le Burundi, la Rdc et le Togo où les dirigeants ont essayé de modifier leurs Constitutions pour avoir un troisième mandat. « Les Etats-Unis soutiennent la démocratie, donc il est important que les gouvernants africains le sachent », indique-t-elle invitant ces Présidents à respecter la transition.

D’ailleurs, elle informe que son gouvernement est en train de mener des discussions avec certains pays pour inclure la limitation des mandats dans la Constitution des pays où il n’y a pas de limitation du mandat présidentielle. Selon elle, c’est pour éviter des cas de forcing de certains dirigeants qui souhaitent souvent se maintenir pour un troisième mandat. Aussi, se désole-t-elle du cas du Président Burundais, Pierre Ngurunziza, qui fait du forcing pour avoir un troisième mandat. « Il a eu l’occasion de devenir Président pendant plusieurs années, donc il ne doit pas modifier la Constitution pour briguer un troisième mandat. Il a aussi une histoire dans ce pays et un patrimoine. Le fait de ne pas accepter de se retirer pour se présenter à un troisième mandat constitue un problème et cela peut augmenter la crise dans ce pays », soutient-elle.

« Nous pensons que sa décision de se retirer est capitale, malgré la pression internationale qui existe. C’est quelque chose que nous ne soutenons pas. Nous l’avons invité à ne pas se représenter et à écouter son peuple. Nous allons continuer à faire la pression tout en prônant le dialogue. Car nous souhaitons que les élections se produisent en mi-juillet et dans la paix », dit-elle.

Fara Mendy