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Travail et droits sociaux: Les jeunes reporters réfléchissent sur la réforme de la presse

L’exercice du métier de journaliste est devenu un sujet qui interpelle les autorités et certains partenaires intéressés par la corporation. C’est dans ce sens que la Convention des jeunes reporters du Sénégal, grâce au soutien de la coopération allemande à travers le Giz et le ministère du Travail, veut renforcer les capacités de ses membres, sur le cadre promotionnel du dialogue social et des négociations collectives dans le secteur de la presse.


Rédigé par leral.net le Samedi 13 Novembre 2021 à 09:09 | | 0 commentaire(s)|

Travail et droits sociaux: Les jeunes reporters réfléchissent sur la réforme de la presse
La Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) veut jouer pleinement son rôle dans le processus de réforme intervenant dans l’exercice du métier de journaliste.

C’est dans ce sens qu’un atelier de renforcement des capacités des journalistes reporters se tient présentement à la Somone, en vue de mieux outiller les professionnels en la matière. Vingt-cinq journalistes venus des différentes régions du Sénégal, sont ainsi en conclave depuis hier, pour réfléchir sur les enjeux et les défis qui les attendent, dans le cadre des relations professionnelles qu’ils auront à lier avec leur entreprise dans l’exercice de leur métier.

Dans ce cadre, explique Migui Marame Ndiaye, “nous voulons mieux outiller les reporters, pas pour qu'ils s'engagent dans un bras de fer avec les patrons de presse, mais au moins qu'ils connaissent leurs droits et puissent s'acquitter de leurs devoirs convenablement’’.

Et de poursuivre : “Nous comptons multiplier ces actions à l'intérieur du pays, aller à la rencontre des correspondants pour mieux connaître les conditions dans lesquelles ils vivent et travaillent. Le mieux, c'est de privilégier le dialogue’’.

Selon Alioune Fall, le chef de la Division des négociations et des relations professionnelles au ministère du Travail, “il y a une ambition de dialogue social, de négociation qu'on veut implanter dans le secteur. On note beaucoup de difficultés dans ce secteur. C'est pourquoi il est important d'être encore dans la formation, dans le renforcement des capacités des acteurs, pour que les uns et les autres puissent comprendre la ligne de démarcation des droits et des obligations. Et à partir de là, le travail du ministère devient plus facile, parce que les travailleurs pourront connaître leurs droits et sauront à quoi s'en tenir, s'ils rencontrent des difficultés au niveau du secteur’’.

Il ajoute : “On accompagne les partenaires à pouvoir se parler. Souvent, on aborde le travail dans un angle conflictuel, alors que c'est dans la prévention que c'est plus important. Parce qu'un travailleur peut aller réclamer ce qui ne lui revient pas. Mais est-ce qu'il sait que cela ne lui appartient pas ? Un employeur peut violer la loi de bonne foi’’.

Et de préciser : “L’objectif du ministère, c'est d'être moins dans la résolution des conflits que dans la prévention de ces conflits et cela demande une posture d'anticipation. Mais surtout, la capacitation des acteurs qui sont dans le secteur’’.

Pour Mouhamadou Dièye, Conseiller technique du projet ’’Ensemble vers la réforme du travail’’ initié par le Giz, “les discussions vont permettre de transmettre les éléments de langage qui peuvent permettre de pouvoir aborder un thème aussi complexe et technique, de manière beaucoup plus accessible pour les cibles du projet’’.






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