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Travaux du BRT : C'est la guerre aux espaces pour les vendeurs de moutons

C'est le branle-bas de combat dans la banlieue. Cette année, les choses ne seront pas simples. Avec les travaux du Brt, les vendeurs de moutons se querellent pour l’espace. A quelques jours de la fête du mouton, ils sont à la recherche d’un espace. A cause des travaux du Bus transit rapide (Brt), de Hamo 6 en passant par croisement Béthio, les choses se compliquent. Ainsi, c’est la ruée vers les espaces disponibles entre Pikine et Guédiawaye. La Tabaski de cette année restera gravée dans les mémoires, révèle "Rewmi".


Rédigé par leral.net le Vendredi 24 Juin 2022 à 11:48 | | 0 commentaire(s)|

A cause des travaux du Brt, les choses sont devenues très compliquées pour les milliers de vendeurs. L’on se rappelle la prise d’assaut le long du mur de l’hôpital Dalal Jam de Guédiawaye. D’autres avaient jeté leur dévolu sur l’autre côté, dont Hamo 3. « Nous sommes là, c’est ce qui compte », lance l’un d’eux. « C’est un peu compliqué, car avec ces chantiers, nous avons des problèmes pour convoyer beaucoup de bêtes », renchérit Poulo.

Quelques mètres plus loin, des vendeurs ont tenté de se regrouper juste à côté de l’hôpital. « Notre souhait, c’est que tout le monde puisse avoir un mouton, parce que c’est un rituel qui est très important pour tout musulman. Mais j’ai des inquiétudes; j’ai acheté ces moutons-là à Vélingara-Ferlo, à presque 150 km de Dahra-Djolof. J’ai acheté 65 moutons à 85 mille francs Cfa la tête. Et on ne peut pas acheter et vendre à perte. Donc, il faut que les autorités aménagent encore des espaces pour nous.»

Dans certains coins, des gens, faute d’espaces, utilisent la devanture de leur maison pour attacher leurs bêtes. C’est le cas pour Iba. « Les travaux du Brt nous ont causé des préjudices. Là, pour trouver un espace; c’est difficile. Nous sommes obligés de brader nos bêtes. » À la question de savoir pourquoi ils refusent d’aller au niveau du foirail des petits ruminants, les éleveurs disent qu’il est impossible d’y poser le pied. « Au foirail aussi, c’est le comble. Moi, je préfère rester dans ma zone, écouler mes bêtes et voilà. Car là-bas, c’est sale », renchérit notre interlocuteur.

Ndèye Fatou Kébé