Ces parents et proches des personnes arrêtées dans cette affaire, trouvent «inadmissibles» que le dossier soit rangé dans les tiroirs de la justice pour disent-ils, laisser des «innocents moisir en prison». «Justice équitable», c’est ce que réclament les membres de ce collectif et lorsque Ousmane Sané, le porte-parole du collectif se prononce, c’est pour dire ceci: «trois ans que ces personnes sont arrêtées. Trop, c’est trop ! Nous réclamons justice. Il y a des gens qui ont été arrêtés chez eux et on ignore totalement les raisons de leur arrestation». Il poursuit: « 90% des gens qui ont été arrêtés, ne sont pas mêlés à cette affaire ». «Il y a un tabou dans cette affaire. Pis, dans ce pays, il y a des gens qui ont fait plus grave que ça et ils bénéficient de liberté provisoire», peste-t-il.
La tenue d’un procès, c’est aussi l’une des principales requêtes de ces familles des présumés auteurs, qui exigent la libération de ces personnes arrêtées dans cette affaire de la tuerie de Boffa Bayotte qui avait fait 14 morts le 08 janvier 2018. Un collectif qui interpelle les autorités pour la tenue d’un procès, à défaut de la libération de leurs proches.
Le collectif envisage de mener des actions pour faire bouger les choses dans le cadre de l’enquête sur ce massacre de Boffa Bayotte. Une sortie des familles des présumés auteurs, qui fait suite il y a quelques jours, à la grève de la faim entamée par ces personnes, seize au total, détenues à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ziguinchor depuis un peu plus de trois ans.
Sud Quotidien
La tenue d’un procès, c’est aussi l’une des principales requêtes de ces familles des présumés auteurs, qui exigent la libération de ces personnes arrêtées dans cette affaire de la tuerie de Boffa Bayotte qui avait fait 14 morts le 08 janvier 2018. Un collectif qui interpelle les autorités pour la tenue d’un procès, à défaut de la libération de leurs proches.
Le collectif envisage de mener des actions pour faire bouger les choses dans le cadre de l’enquête sur ce massacre de Boffa Bayotte. Une sortie des familles des présumés auteurs, qui fait suite il y a quelques jours, à la grève de la faim entamée par ces personnes, seize au total, détenues à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ziguinchor depuis un peu plus de trois ans.
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