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Tuerie de Boffa-Bayottes: Les présumés auteurs appelés à suspendre leur grève de la faim

La grève de la faim entamée par les présumés auteurs de la tuerie de Boffa-Bayottes inquiète sérieusement le mouvement Vision citoyenne. Les animateurs de ce mouvement demandent à ces détenus incarcérés à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Ziguinchor, de suspendre cette grève de la faim. "Sud Quotidien"


Rédigé par leral.net le Mercredi 7 Juillet 2021 à 09:14 | | 0 commentaire(s)|

Inquiet de la grève de la faim entamée par les présumés auteurs de la tuerie de Boffa-Bayottes, le mouvement Vision citoyenne appelle René Capin Bassene et compagnie à mettre fin à leur diète.

Pour le Coordonnateur du mouvement, «depuis une semaine qu’ils (ces détenus de la tuerie de Boffa) ont démarré cette grève de la faim, aucune autorité n’est allée les voir. Chose que nous déplorons parce que ce sont des humains qui sont en prison…», s’insurge Madiadiop Sané, qui manifeste des craintes quant aux conséquences que pourrait engendrer cette diète des détenus.

«Nous demandons à ces détenus, René Capin Bassene et compagnie, d’arrêter cette grève parce que si, par extraordinaire, il leur arrive malheur, malheureusement, ils vont partir avec une partie de la vérité ; ce que nous ne souhaitons pas… C’est pourquoi nous les exhortons à suspendre leur diète», martèle l’activiste, qui rassure ces détenus sur la tenue d’un procès.

«Le procès aura lieu et ça, nous le pensons. Cette longue détention est abusive. Même si les autorités judiciaires se disent qu’elles ne peuvent pas subir des pressions, mais nous pensons qu’il est temps de les juger, après plus de trois ans passés en prison… », déclare-t-il. Avant de conclure en ces termes : «Nous, de notre côté, nous allons mettre la pression pour que se tienne le procès dans les plus brefs délais».

Il faut rappeler que ces présumés auteurs de la tuerie de Boffa-Bayottes, incarcérés depuis janvier 2018, ont entamé mercredi dernier une grève de la faim illimitée pour réclamer la tenue d’un procès dans cette affaire de la tuerie de Boffa-Bayottes qui avait fait 14 morts, tous des coupeurs de bois sauvagement abattus par un commando armé dans la foret des Bayottes, dans le Sud du pays. Entre exigence de la tenue d’un procès et assignation à témoins, l’affaire ne cesse de d'aller de rebondissement en rebondissement, depuis son éclatement.








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