leral.net | S'informer en temps réel

Un charretier déguisé en talibé, s’introduit dans un appartement et subtilise un cartable

Malick Diop n’est pas prêt à tourner le dos à la délinquance. Le jeune homme au lourd passé pénal comparaissait hier, devant le tribunal d’Instance de Dakar, pour vol. Le juge qui a suivi à la lettre le réquisitoire de la procureure, l’a envoyé derrière les barreaux pour deux ans.


Rédigé par leral.net le Mardi 16 Novembre 2021 à 10:06 | | 0 commentaire(s)|

Un charretier déguisé en talibé, s’introduit dans un appartement et subtilise un cartable
Malick Diop n’a pas froid aux yeux. Âgé d’une vingtaine d’années, il a ouvertement dit à la procureure qu’il ne regrette pas les faits de vol pour lesquels il a été attrait hier, devant le tribunal d’Instance de Dakar. D’après le récit de la partie civile, le multirécidiviste a franchi le portail de leur immeuble lundi dernier, à 8h. Habillé en haillon, pot à la main, il a tenté de s’introduire dans les appartements de ses colocataires. Arrivé au 3e étage, il cible son appartement, avance à pas de loup, pénètre dans sa chambre à coucher et s’empare de son cartable. Pris sur le fait, il lui oppose une vive résistance. « Il a tenté de sauter du balcon pour s’échapper. Quand mes voisins sont venus en renfort, nous l’avons jeté de force dans mon véhicule pour le conduire à la police. En cours de route, il a à nouveau tenté de fuir en s’agrippant à mes mains alors que j’étais au volant. Pour le maîtriser, mon voisin policier qui était dans la voiture, l’a menotté », a expliqué Ibrahima Ndongo. A l’en croire, le malfrat était ivre.

Le prévenu plaide coupable et révèle qu’une voisine de sa victime voulait le jeter en pâture sur les réseaux sociaux. « La dame qui était en train de me filmer voulait publier la vidéo sur Tik Tok. C’est pourquoi j’ai tenté de sauter dans le vide », lance le charretier, rapporte Rewmi.

Dans son réquisitoire, l’avocate de la société a requis deux ans d’emprisonnement ferme contre le prévenu.
Elle sera suivie par le président du tribunal.

Ndèye Fatou Kébé